Plus tôt cette semaine, on apprenait pourtant que le procès, qui devait initialement se mettre en branle ce lundi, avait été retardé au 20 mai prochain, le temps qu’un témoin expert soit de retour au pays.
Mercredi, l’avocat de François Pépin, Me Robert La Haye, confirmait toutefois que son client plaidait coupable aux accusations de meurtre non prémédité, et qu’il devrait purger douze années de prison à l’établissement de Saint-Anne-des-Plaines.
Rencontres
«Nous avons eu quelques rencontres avec la Couronne et, en prenant en considération tous les facteurs, dont les résultats des rapports psychiatriques, nous en sommes venus à un consensus satisfaisant pour les deux parties. Douze ans, ça peut avoir l’air gros, mais il faut comprendre qu’on évite le meurtre au premier degré, ce qui aurait valu 25 ans à mon client. Considérant que nous sauvons13 ans, nous sommes heureux du dénouement.»
François Pépin s’est également excusé pour son geste, auprès du tribunal.
Faits
Pour rappeler les faits, le 14 décembre 2005, l’agente Valérie Gignac, alors âgée de 25 ans, a été tuée par François Pépin, 40 ans, qui a tiré à travers la porte de son domicile avec une arme de haut calibre. La policière, qui était au service de la police de Laval depuis quatre ans, répondait à un appel pour une dispute qui avait lieu chez Pépin.
Pour le moment, le service des affaires publiques de la police de Laval préfère ne pas réagir à la nouvelle. La direction générale de la police devrait le faire sous peu, par voie de communiqué.
En prison, Pépin devrait bénéficier d’un suivi psychologique, lui qui, voilà quelques mois, avait vainement tenté de s’enlever la vie dans sa cellule de Rivière-des-Prairies.