La Ville de Laval a annoncé le lancement du projet «Réseau Microbiome Urbain : Quand le microbiome urbain guide les décisions et rassemble les communautés» au Carré Laval.
Ce projet mené par l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) voit le jour grâce à un appui financier de 321 389$.
La Ville soutiendra l’initiative à hauteur de 150 000$. Une contribution équivalente proviendra de Génome Québec et du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies. À cela s’ajoutent des contributions supplémentaires de 5 000$ offertes par la firme Rousseau Lefebvre et de 16 389$ fournies par la compagnie Illumina.
Le projet devrait aider à mieux comprendre l’impact des espaces verts sur la santé globale en étudiant le microbiome urbain par l’ADN environnemental (ADNe). L’objectif est de guider la conception de ces mêmes espaces en maximisant leurs bénéfices pour la santé humaine, animale et environnementale.
«Avec le projet Réseau Microbiome Urbain, Laval réaffirme son engagement envers l’innovation et le développement durable, estime le maire Stéphane Boyer par communiqué. Cette initiative illustre parfaitement notre vision d’une ville où la science et la nature travaillent en harmonie pour améliorer la qualité de vie de ses citoyennes et ses citoyens.»
Le Carré Laval est le futur écoquartier mixte voué à l’innovation et à la transition écologique et sociale qui se trouvera sur le site d’une ancienne carrière au cœur du centre-ville de Laval.
Le projet
Réseau Microbiome Urbain sera piloté par le professeur à l’INRS Philippe Constant. Il est aussi titulaire de la Chaire de recherche en partenariat INRS-Ville de Laval en ingénierie du microbiome pour des applications environnementales et agroalimentaires.
Du 1er juillet 2025 au 30 juin 2027, une vaste campagne d’échantillonnage sera réalisée dans plusieurs secteurs de Laval, notamment au Carré Laval, et impliquera activement une centaine de Lavalloises et Lavallois, qui contribueront directement à la collecte des données.
Les personnes participantes prélèveront des échantillons de leur environnement, à l’intérieur et à l’extérieur, pour mieux comprendre les microorganismes qui y vivent. Le portrait du microbiome issu de l’échantillonnage citoyen permettra d’identifier les aménagements qui favorisent la biodiversité microbienne et contribuent le mieux à la santé globale.
En plus d’orienter les décisions futures de la Ville en matière d’urbanisme, les connaissances acquises seront transférables à d’autres villes en matière d’aide à la décision, offrant ainsi des solutions concrètes pour développer des environnements urbains résilients et respectueux de la biodiversité.
Précisons que le microbiome urbain désigne l’ensemble des microorganismes présents dans les environnements urbains ainsi que leur matériel génétique.
Cela inclut des espèces végétales, des bactéries ou des champignons qui sont présents dans les environnements urbains que ce soit dans l’air, le sol, l’eau, les bâtiments, les transports en commun, ou même sur les surfaces touchées quotidiennement. Chaque ville possède ainsi une signature microbienne unique, influencée par son climat, sa géographie et ses activités humaines. (N.P.)
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