Le lundi 23 juin, la plaine du Centre de la nature était bien remplie alors que plusieurs figures importantes de la culture québécoise foulaient les planches, chantant leur amour pour la chanson francophone et culture québécoise.
C’est sous une chaleur étouffante que le grand spectacle de la Fête nationale de Laval s’est ouvert avec une performance de Cœur de Pirate, qui a déjà habité Laval-des-Rapides.
L’artiste à la voix identifiable entre mille a agrémenté la soirée de ses compositions à plusieurs reprises, dont la pièce bien connue Comme des enfants qu’elle a interprété au piano, accompagnée du groupe Vulgaires Machins.
Sara Dufour, Zaho, Rau_ze et Kat Pereira se sont ensuite succédé sur scène pour partager certaines de leurs pièces phares alors que la foule faisait voleter des ballons en rythme.
Le rappeur FouKi a mis le feu dans la place avec un set énergique incluant Gayé, St-Han Quinzou (une chanson en lien direct avec les festivités de la Fête nationale), Léa, 80’s puis On l’fait en compagnie d’Imposs, membre du groupe Muzion qui faisait aussi parti de la fête.
FouKi a également souligné le 50e anniversaire de la chanson Gens du pays de son «bro Vigneault».
Muzion et ses membres ont pris la relève en invitant Laval a dansé sur les sons hip-hop qui le caractérise. Jenny Salgado ou J-Kyll a notamment livré un hommage touchant à la langue française, plus précisément au joual avec sa chanson Spit White!.
Surfant sur la vague de cette performance puis d’une prestation italienne de Bruno Pelletier, Florence Longpré et Ines Talbi ont présenté leur texte patriotique mettant en valeur la richesse, la diversité et l’unicité de la nation québécoise, tout en soulignant l’importance du vivre-ensemble dans un contexte menaçant la liberté de notre «île francophone au milieu d’un océan anglophone».
Les artistes ont profité de la tribune pour rendre hommage à leurs compères avec Bruno Pelletier et Rau_ze qui ont présenté un medley de mélodies signées Claude Dubois, les femmes en ont aussi chanté un pour honorer Francine Raymond, première auteure-compositrice-interprète à avoir remporter le Félix de l’interprète de l’année il y a 30 ans, et Sara Dufour a présenté un Maudit Bonheur rock, chanson du répertoire de Michel Rivard.
Celui dont la voix sera pour toujours associée à l’un des plus grands succès québécois du parolier Luc Plamondon, Notre-Dame de Paris, a aussi interprété le succès Le temps des cathédrales, au plus grand plaisir des spectateurs face à la performance de Bruno Pelletier.
Le spectacle s’est clôt par une performance électrisante du groupe punk Vulgaires Machins portant les citoyen.ne.s à réfléchir sur l’avenir de l’humanité, l’importance de la communauté et le pouvoir que l’information occupe dans notre société.
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