Cinq membres du mouvement Mères au front, qui réclament un investissement important dans une transition écologique, ont profité du solstice d’été pour se faire entendre en silence lors des Veillées pour la suite du monde qui se déroulaient aux quatre coins du Québec.
Celles-ci se sont installées devant l’hôtel de ville de Laval en étant toutes vêtues de noir avec un cœur vert équarri à la poitrine. Elles brandissaient également des sources lumineuses afin de lancer un cri du cœur aux élus municipaux, provinciaux et fédéraux.
(Photos gracieusetés – Marie-Hélène Cloutier)
«Nous avons toutes les connaissances de la science et la motivation des citoyens, explique Isabelle Pasinato, mère impliquée dans le mouvement citoyen Mères au front de Laval. Maintenant, nous exigeons que les élus nous guident vers la vraie transition écologique afin de s’arrimer avec ce que la planète peut nous offrir en ce moment et, surtout, pour les générations futures.»
À l’aide de craies, elles ont indiqué certaines de leurs revendications sur le sol devant l’entrée de l’hôtel de ville. Celles-ci comprennent le traitement adéquat des eaux usées, l’amélioration des pistes cyclables, ainsi que la protection et le nettoyage des milieux humides.
Le regroupement demande aussi l’adoption d’une loi climat qui obligerait les gouvernements à atteindre les cibles fixées par la science. Celle-ci serait assortie de règles de reddition de compte, de transparence et d’imputabilité. Cette loi serait de concert avec un plan d’action cohérent, ainsi que l’adoption de mesures d’adaptation et de résilience pour protéger les enfants des impacts inévitables des changements climatiques.
Au total, les membres de 14 villes d’un peu partout au Québec et au Nouveau-Brunswick ont participé à cette veillée.