é«Cette fois, je voulais changer de style après avoir monté beaucoup d’Offenbach, de souligner Etienne Cousineau qui signe la mise en scène. Cette Chanson gitane est la première opérette que j’ai vue à l’âge de cinq ans. En la relisant, j’ai vu tout le potentiel comique.»
Après avoir joué trois œuvres de jeunesse du compositeur français, Belle Lurette se tourne vers l’une de ses dernières. Créée en 1946 au Théâtre de la Gaîté Lyrique, cette œuvre raconte les aléas d’une histoire d’amour entre une gitane et un aristocrate entourés de domestiques qui font office de narrateurs.
«C’est digne de Roméo et Juliette, mentionne Etienne Cousineau. On assiste à un coup de foudre et, fait inusité, à un mariage arrivant très tôt plutôt qu’à la fin du livret. Les deux clans, nobles et gitans, s’opposent à cet amour.»
Un vol de bijoux provoquera bien des soubresauts et portera les soupçons vers la jeune mariée.
Adaptation réjouissante
«L’action ne manque pas, on se claque constamment, raconte en rigolant le chanteur et metteur en scène. Il doit y avoir une trentaine de gifles! C’est un spectacle qu’on voit pour se faire du bien et rire de nous.»
Des chorégraphies de ballet-jazz, 90 costumes et un jeu dans l’esprit caricatural des téléromans américains, l’action est transposée de 1820 à 1987 avec ses bons et ses méchants interprétés par une distribution de 18 artistes accompagnés par le pianiste Pierre McLean.
«De sonorité classique, les airs ont des élans de jazz et musique pop dans un style très moderne, ajoute Etienne Cousineau. Plusieurs chansons ont été enregistrées et sont restées dans la mémoire de nos arrières et grands-parents, dont Jalousie, la plus connue d’entre elles.»
Nouveau volet
D’autre part, Belle Lurette a ajouté un chœur à ses activités depuis septembre. Le premier concert sera donné le samedi 9 décembre, à l’église Saint-Martin.
«Pour débuter, nous avons une douzaine de choristes, précise Etienne Cousineau. Plusieurs personnes sans formation nous ont approchés pour faire partie de nos productions, en aimant beaucoup comment on traite l’opérette avec humour sans jamais dénaturer les œuvres. Nous avons donc créé ce groupe pour eux.»
Les Productions Belle Lurette présentent l’opérette «Chanson gitane», de Maurice Yvain, mise en scène d’Etienne Cousineau, le 24 novembre, à 20h; 25 novembre, à 14h et 20h; ainsi que le 26 novembre, à 15h, à la Maison des arts de Laval (1395, boulevard de la Concorde Ouest). Information: 450 667-2040.
é«Cette fois, je voulais changer de style après avoir monté beaucoup d’Offenbach, de souligner Etienne Cousineau qui signe la mise en scène. Cette Chanson gitane est la première opérette que j’ai vue à l’âge de cinq ans. En la relisant, j’ai vu tout le potentiel comique.»
Après avoir joué trois œuvres de jeunesse du compositeur français, Belle Lurette se tourne vers l’une de ses dernières. Créée en 1946 au Théâtre de la Gaîté Lyrique, cette œuvre raconte les aléas d’une histoire d’amour entre une gitane et un aristocrate entourés de domestiques qui font office de narrateurs.
«C’est digne de Roméo et Juliette, mentionne Etienne Cousineau. On assiste à un coup de foudre et, fait inusité, à un mariage arrivant très tôt plutôt qu’à la fin du livret. Les deux clans, nobles et gitans, s’opposent à cet amour.»
Un vol de bijoux provoquera bien des soubresauts et portera les soupçons vers la jeune mariée.
Adaptation réjouissante
«L’action ne manque pas, on se claque constamment, raconte en rigolant le chanteur et metteur en scène. Il doit y avoir une trentaine de gifles! C’est un spectacle qu’on voit pour se faire du bien et rire de nous.»
Des chorégraphies de ballet-jazz, 90 costumes et un jeu dans l’esprit caricatural des téléromans américains, l’action est transposée de 1820 à 1987 avec ses bons et ses méchants interprétés par une distribution de 18 artistes accompagnés par le pianiste Pierre McLean.
«De sonorité classique, les airs ont des élans de jazz et musique pop dans un style très moderne, ajoute Etienne Cousineau. Plusieurs chansons ont été enregistrées et sont restées dans la mémoire de nos arrières et grands-parents, dont Jalousie, la plus connue d’entre elles.»
Nouveau volet
D’autre part, Belle Lurette a ajouté un chœur à ses activités depuis septembre. Le premier concert sera donné le samedi 9 décembre, à l’église Saint-Martin.
«Pour débuter, nous avons une douzaine de choristes, précise Etienne Cousineau. Plusieurs personnes sans formation nous ont approchés pour faire partie de nos productions, en aimant beaucoup comment on traite l’opérette avec humour sans jamais dénaturer les œuvres. Nous avons donc créé ce groupe pour eux.»
Les Productions Belle Lurette présentent l’opérette «Chanson gitane», de Maurice Yvain, mise en scène d’Etienne Cousineau, le 24 novembre, à 20h; 25 novembre, à 14h et 20h; ainsi que le 26 novembre, à 15h, à la Maison des arts de Laval (1395, boulevard de la Concorde Ouest). Information: 450 667-2040.