Mis à jour le 10 octobre 2025 à 10h36
Les joueurs du Rocket le savent: les attentes des partisans sont élevées après une saison 2024-2025 exceptionnelle.
La formation lavalloise a remporté le championnat de la saison régulière de la Ligue américaine de hockey (LAH) pour la première fois de son histoire grâce à une fiche de 48-19-5.
«[Je ne m’y attendais] vraiment pas, affirme l’entraîneur-chef Pascal Vincent. On voulait faire les séries, mais on était aussi une des équipes les plus jeunes de la ligue. […] Ç’a été une saison qui a atteint des objectifs qu’on ne pensait pas atteindre, mais c’est ça la beauté de notre sport. On ne sait jamais et j’ai hâte de voir ce que ça va donner cette année.»
Le pilote du Rocket soutient que son groupe ne doit pas chercher à reproduire les performances de l’an passé, mais plutôt poursuivre son évolution.
«De penser au résultat sans penser au processus, ça ne fait aucun sens, croit-il. On repart à zéro, toutes les équipes sont sur la ligne de départ et tout le monde veut aller le plus vite possible. […] On a cette confiance qu’on peut jouer avec n’importe quelle équipe.»
Noyau solide
Plusieurs visages familiers seront de retour avec le Rocket pour la campagne 2025-2026. Cela comprend les vétérans Alex Belzile et Tobie Paquette-Bisson qui reviennent à la maison après des séjours dans d’autres organisations de la LAH.
«J’avais passé cinq belles années avec le Rocket et le Canadien, affirme Belzile qui était le capitaine du club en 2022-2023. C’était et ça va être encore le fun. J’ai encore du bon hockey en mo. Je suis très excité de revenir.»
Les deux hommes ont d’ailleurs été nommés adjoints au capitaine Lucas Condotta.
«Je crois qu’on est peut-être plus fort au niveau du groupe de leaders qu’on ne l’était l’an passé, estime Pascal Vincent. […] C’est super important d’avoir des standards qui ne sont pas nécessairement établis par le coach, mais qui viennent directement de la chambre. Ça, c’est puissant, surtout pour les jeunes.»
Ces vétérans pourraient apporter une expérience précieuse en vue d’un long parcours éliminatoire, ce qui avait manqué à l’équipe en finale de conférence de l’Est contre les Checkers de Charlotte.
Parmi les noms à surveiller, notons les attaquants Owen Beck et Florian Xhekaj, le défenseur Adam Engström et le gardien de but Jacob Fowler qui entameront tous leur deuxième année à Laval. La recrue Tyler Thorpe attirera aussi l’attention.

L’équipe comptera également sur les jeunes vétérans Sean Farrell et Joshua Roy qui ont fait partie intégrante des succès offensifs de l’équipe l’an dernier.
Partisans fidèles
Au moment d’écrire ces lignes, le Rocket de Laval s’apprêtait à entamer sa saison sur la route avec une série de deux matchs face au Moose du Manitoba.
Les Lavallois seront ensuite de retour à la maison pour affronter les Canucks d’Abbotsford, champions en titre de la Coupe Calder, à l’occasion de leur ouverture locale prévue le vendredi 17 octobre, à 19h. Les deux équipes croiseront à nouveau le fer le lendemain.
Alex Belzile ne cache pas son excitation de revenir jouer à la Place Bell sous les couleurs de l’équipe locale.
«Ça fait vraiment une différence d’avoir de l’ambiance comme ça. Que ce soit un soir de semaine ou la fin de semaine, la baraque est remplie et c’est très bruyant. Quand t’es sur la route, c’est extrêmement dur de jouer et c’est impressionnant, mais quand t’es du bon côté, c’est le fun et tu dois en profiter.»
Il en va de même pour Pascal Vincent qui trouve toujours les matchs à la maison aussi spéciaux.
«Dans mon milieu, de pouvoir travailler dans ta ville natale, ça n’existe pas ou c’est très rare, note-t-il. De pouvoir travailler dans l’organisation du Canadien de Montréal, à Laval, devant les Lavallois, je me sens vraiment très privilégié. Je ne le tiens pas pour acquis.»
Par ailleurs, l’entraîneur-chef du Rocket semble à Laval pour y rester. Il confirme que certaines organisations ont démontré de l’intérêt pour ses services au cours de l’été, mais il faudrait vraiment un «fit parfait» pour le sortir de l’île Jésus.
«Il y a 15 ans, j’aurais dit oui à 100% [de vouloir retourner dans la LNH]. C’est encore le cas, car tu veux coacher dans la meilleure ligue au monde. […] J’y ai goûté, je veux y retourner, mais dans les bonnes conditions, avec la bonne organisation et pour les bonnes raisons. J’ai une famille, un entourage et on est bien ici. À moins que les conditions soient parfaites, je vais rester ici», complète Vincent, qui a grandi dans Laval-des-Rapides.
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