L’assemblée générale de fondation est prévue le 27 janvier avec, à l’ordre du jour, l’élection d’un conseil d’administration de neuf membres et l’adoption des règlements généraux. Cette nouvelle étape dans l’existence de St-François en Action, fondé en 2006, devrait faciliter l’obtention de subventions.
«Actuellement, notre principal bailleur de fonds est Centraide, rapporte Yasmine Délice, coordonnatrice de St-François en Action. Ils n’ont pas de problème à nous donner des subventions par l’entremise de notre fiduciaire, le Centre Défi-Jeunesse, mais ce ne sont pas tous les bailleurs de fonds qui fonctionnent de cette façon. Il y a donc certains types de subventions qu’on ne peut pas demander.»
Nouveau souffle
La rencontre de septembre, qui a attiré une quarantaine de personnes, était la dernière d’une série de quatre visant à développer la nouvelle structure de St-François en Action, en prévision des années à venir. Les prochains projets passeront donc par les trois comités en place, soit accessibilité aux services et infrastructures, alimentation et jeunesse.
«Ce sont des comités mixtes dans lesquels on retrouve des représentants d’institutions, d’organismes et des citoyens», explique Mme Délice.
Une première activité a d’ailleurs été organisée par le comité accessibilité aux services et infrastructures le 21 septembre: une rencontre entre des candidats aux élections du 3 novembre et la population de Saint-François. Une autre démarche est en cours pour ce comité, qui a écrit à la Commission scolaire de Laval et les écoles, afin de permettre un meilleur accès aux locaux en soirée. «On ne peut pas développer des activités pour les enfants et les adolescents parce qu’il n’y a pas d’infrastructures, rappelle Mme Délice, en référence à la fermeture du centre communautaire St-Noël-Chabanel et la pleine capacité du centre Boileau. On doit utiliser ce qui existe déjà.»
Quant au comité alimentation, il planche sur un projet d’épicerie communautaire dont les détails seront révélés plus tard.
«Nous sommes très contents de la nouvelle structure, c’est une bouffée d’air frais. Les gens sont motivés et ils ont encore plus d’intérêt à s’impliquer parce qu’ils peuvent choisir où aller [dans les comités]», exprime Yasmine Délice.
Impact
En décembre dernier, l’organisme a fait appel à deux chercheurs afin de connaître son impact dans le quartier durant ses six premières années de vie.
«Ce qui a ressorti le plus, c’est que les personnes impliquées ont appris à travailler autrement, à tenir compte de ce qui se passe ailleurs. Selon les commentaires recueillis, on disait avoir appris des choses des différents partenaires. Nous avons également su que nos activités avaient attiré 16 000 participants et que c’était phénoménal compte tenu de la grosseur du quartier», de conclure Yasmine Délice.