Fort heureusement, tout le personnel a eu le temps d’évacuer le bâtiment sans coup férir, mentionne d’entrée de jeu le chef aux opérations du Département de prévention des incendies de Laval, Régis Lessard. «Bien que nos enquêteurs tentent toujours de déterminer la cause exacte de l’incendie, tout porte à croire qu’elle serait de nature accidentelle», ajoute-t-il.
La première unité est arrivée sur les lieux à 16h43 précise, soit neuf minutes après l’appel d’urgence. Pour combattre l’élément destructeur, le service a dépêché neuf équipes en provenance de sept casernes. Les pompiers ont dû mettre tout près de six heures à maîtriser l’incendie. «À notre arrivée, 60% de la superficie du bâtiment s’était déjà embrasée, mais nous avons réussi à faire en sorte que le feu ne se propage pas au reste de l’entreprise», explique M. Lessard. Ce dernier évalue les pertes à plus d’un million de dollars, à savoir des dommages de quelque 750 000$ à l’immeuble et d’environ 500 000$ en équipements et marchandises.
Au lendemain de l’incendie, on pouvait lire sur le site Web de Piscine Fibro un mot signé du président Pierre Viau, selon lequel les bureaux seraient déplacés dans un local voisin et les lignes téléphoniques de nouveau en fonction demain, le jeudi 7 mai.
On y mentionne également que la partie de l’immeuble abritant l’usine n’aurait «subi que très peu de dommage» et que la direction «mettra tout en oeuvre pour redémarrer la production dans les plus brefs délais».