Le député de Vimont, Jean Rousselle, emboîte le pas à ses collègues du caucus libéral lavallois Francine Charbonneau (Mille-Îles) et Monique Sauvé (Fabre) en renonçant à solliciter un renouvellement de mandat en octobre prochain.
L’annonce de son retrait de la vie publique, le samedi 2 avril, survient une semaine jour pour jour après celle de Monique Sauvé.
Cette fois-ci, ce n’est pas un, mais bien trois départs que le Parti libéral du Québec a choisi d’annoncer un jour de week-end. De fait, on apprenait que les députées libérales et ex-ministres Nicole Ménard (Laporte) et Hélène David (Marguerite-Bourgeoys) feront également leurs adieux à la politique provinciale l’automne prochain tout comme l’avaient annoncé avant elles Lise Thériault (Anjou–Louis-Riel), Gaétan Barrette (La Pinière) et, plus récemment, Christine St-Pierre (l’Acadie).
Le «coeur gros»
«Après dix ans de politique active, il est temps pour moi de prioriser mes proches», a déclaré par voie de communiqué M. Rousselle en identifiant son épouse, son fils et ses petits-enfants.
C’est «le cœur gros» qu’il dit avoir pris cette décision de quitter la vie politique au terme «d’une longue réflexion», remerciant au passage les électeurs de Vimont pour leur confiance répétée, sa cheffe Dominique Anglade et les trois membres de son équipe à ses côtés au quotidien.
Dominique Anglade a souligné «la magnifique contribution de Jean Rousselle envers les citoyennes et citoyens de la circonscription de Vimont» tout en saluant son intégrité.
Trois mandats
Après une carrière de 30 ans (1976-2006) comme policier au Service de protection des citoyens de la Ville de Laval, Jean Rousselle fait le saut en politique en 2012, année où il succède au député libéral Vincent Auclair.
L’élu de Vimont, qui aura 69 ans le 18 avril prochain, assume actuellement la double vice-présidence de la Commission de l’économie et du travail et de la Délégation de l’Assemblée nationale pour les Relations avec la Région Wallone en plus d’être porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique.
Au fil de ses deux premiers mandats, l’ex-policier lavallois s’était vu confier successivement les fonctions de porte-parole de l’opposition officielle en matière d’habitation (2012-2014) et de sports et de loisirs (2014) avant d’être nommé au poste d’adjoint parlementaire des ministres de la Sécurité publique (2016-2018) et des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (2017-2018) dans le gouvernement Couillard.
Depuis les dernières élections, Jean Rousselle avait à tour de rôle occupé les fonctions de porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éthique et d’intégrité des marchés publics (2018-2020), de travail (2018-2020) et d’agriculture (2020-2021) avant de passer à la sécurité publique.