La candidate du Parti québécois (PQ) dans Fabre, Odette Lavigne, s’est exprimée sur les principaux enjeux de sa circonscription la semaine dernière.
En tête: les tracas à éviter ces deux prochaines années avec les travaux prévus pour mettre sur pied le Réseau express métropolitain (REM).
«Le Parti québécois s’oppose à ces travaux, alors qu’on pourrait faire autrement et plus efficacement en terme de décongestion routière, attaque la jeune citoyenne issue du milieu de l’éducation en petite enfance. On croit que d’allonger les trains actuels de la ligne Deux-Montagnes et d’augmenter le nombre de passages quotidiens à neuf de plus, encouragerait suffisamment les gens pour qu’ils adoptent ce moyen de transport collectif.»
Odette Lavigne craint énormément la mesure allongée sur la table en ce moment, soit de rediriger les quelque 10 000 usagers vers la station de métro Montmorency.
«Cette station est déjà saturée, prévient-elle. Cela va certainement pousser plusieurs personnes à reprendre leur véhicule. Le prolongement de la ligne orange de métro du côté ouest réduirait appréciablement la circulation. J’ose pas imaginer les bouchons qu’on va vivre!»
Inondations
Une autre grande préoccupation d’Odette Lavigne demeure les délais de dédommagement des victimes d’inondation au printemps 2017.
«De porte en porte, j’ai rencontré ces gens, dont une dame qui attend depuis plus d’un an de savoir si sa maison doit être démolie ou pas, alors que son sous-sol est toujours à découvert après avoir été décontaminé, avec l’hiver qui s’en vient, raconte-t-elle. Élue députée, je réserverais un de mes employés exclusivement à ces drames pour les régler.»
Soins de santé
La situation perdurant au Centre d’hébergement et de soins longue durée (CHSLD) Sainte-Dorothée, où des employés ont dénoncé leurs conditions de travail en mai, représente l’autre grand enjeu local pour la candidate péquiste.
«Sur place, nous avons vu la surcharge de travail des préposés aux bénéficiaires, souligne-t-elle. Il faut réduire celle-ci. Une journée, il manquait jusqu’à 18 employés. Il y a peu de stabilité, notamment en raison que beaucoup d’emplois affichés sont à temps partiel. Nous voulons nous asseoir avec les gestionnaires et le personnel pour trouver des solutions.»