Mis à jour le 01 Décembre 2025 à 10h40
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Vous êtes ensemble depuis 8, 12 ou 25 ans. Vous vous aimez… mais le sexe a disparu. Les « pas ce soir » se multiplient, les rapprochements se font rares, parfois mécaniques. Vous n’êtes pas en guerre, mais il vous manque quelque chose. Et vous n’êtes pas les seuls.
Dans les bureaux des sexologues-psychothérapeutes à Laval ou à Montréal, les agendas n’ont jamais été aussi pleins. Les 30-50 ans forment aujourd’hui l’immense majorité des couples qui viennent consulter. Et la bonne nouvelle ? La plupart d’entre eux en ressortent plus complices, plus proches… et avec une envie retrouvée, parfois plus forte qu’au début.
Le grand tabou montréalais de 2025 : la différence de désir sexuel
C’est LE motif numéro 1 de consultation. Un partenaire a envie régulièrement, l’autre presque jamais. Ce n’est pas une question de « panne » ou de « frigidité » : c’est presque toujours le symptôme d’une dynamique relationnelle qui s’est installée au fil des années. Stress, parentalité, charge mentale, routine, insatisfactions non-dits… tout concourt à transformer la chambre en simple lieu de sommeil.
Ce qui change aujourd’hui ? On n’attend plus 10 ans avant de consulter. On en parle entre amis, dans les groupes de parents, même dans les 5 à 7. Dire « on voit un sexologue en couple » n’est plus honteux : c’est devenu un signe qu’on prend soin de sa relation.
Mais, ce n’est pas tout !
Pour les uns, c’est la différence de désir sexuel qui les pousse à franchir la porte : l’un·e a encore envie tous les jours, l’autre pourrait vivre sans sexe pendant des mois, et la frustration commence à empoisonner le quotidien.
Pour les autres, c’est la routine qui a tout éteint : les rapprochements sont devenus mécaniques, prévisibles, presque une case à cocher avant de dormir.
Pour certains, c’est l’après-infidélité : la blessure est là, la confiance est brisée, mais l’amour est toujours présent et on veut comprendre pourquoi c’est arrivé plutôt que de tout jeter aux poubelles.
Pour d’autres encore, c’est l’arrivée des enfants qui a transformé les amants en co-parents surchargés : plus une caresse sensuelle depuis des lustres, juste des « passe-moi le biberon ».
Pour une partie grandissante des Montréalais, c’est la volonté d’ouvrir la relation, d’explorer le polyamour ou l’échangisme sans que la jalousie ou les malentendus fassent tout exploser. Pour ceux qui se chicanent sans cesse sur les mêmes sujets depuis dix ans, c’est l’espoir d’arrêter enfin ce disque rayé et de retrouver la paix.
| Raison de consultation la plus fréquente à Montréal en 2025 | Pourcentage approximatif des couples | Ce que la thérapie de couple change vraiment |
| Différence de désir sexuel | 65 % | Arrête les reproches et recrée une tension érotique saine |
| Routine et perte de passion | 18 % | Redonne envie de se séduire au quotidien |
| Après une infidélité | 10 % | Répare la confiance et renforce la relation (70 % des couples restent ensemble et plus heureux) |
| Arrivée des enfants / charge mentale | 4 % | Aide à sortir du mode « co-parents » pour redevenir amants |
| Négociation couple ouvert, polyamour, etc. | 3 % | Pose des règles claires et gère la jalousie sans exploser |
Ce qui se passe vraiment en thérapie de couple avec un sexologue-psychothérapeute
Oubliez le cliché du psychologue silencieux. Ici, c’est concret, chaleureux et souvent étonnamment libérateur.
Dès les premières séances, le thérapeute de couple aide, avant tout, à nommer ce qui se joue vraiment :
- Quand l’un dit « je suis fatigué·e », est-ce vraiment de la fatigue… ou une façon d’éviter une intimité plus profonde ?
- Quand l’autre exprime du désir, qu’est-ce que ça réveille comme peur ou comme frustration ?
- Depuis quand avez-vous arrêté de vous séduire mutuellement ?
En utilisant des approches reconnues comme la méthode Sexual Crucible® de David Schnarch ou les thérapies systémiques-interactionnelles, le sexologue-psychothérapeute ne cherche pas à « arranger » le couple à tout prix. Il aide chacun à grandir, à mieux se connaître, à oser être soi-même dans la relation. Paradoxalement, c’est souvent quand on arrête de « fusionner » qu’on se désire à nouveau.
Les situations qui amènent le plus de couples à Montréal
- La différence de désir sexuel – Le sujet roi.
- La routine qui a éteint la passion – Le sexe est devenu prévisible, presque une formalité.
- L’après-infidélité – Réparer la confiance et comprendre pourquoi c’est arrivé.
- L’arrivée des enfants – Redevenir amants quand on est devenus parents.
- Les nouveaux modèles relationnels – Couple ouvert, polyamour, monogamie réinventée : poser des bases solides.
- Les conflits répétitifs – Les mêmes chicanes depuis des années, qui cachent souvent un manque d’intimité émotionnelle.
- La perte de soi dans le couple – L’un des deux (ou les deux) ne se reconnaît plus.

Combien ça coûte, combien de temps ça prend ?
À Montréal :
- Séance de 50 minutes : entre 115 $ et 140 $ (reçus pour assurances et impôts)
- Nombre moyen de rencontres : 8 à 20 (beaucoup moins que ce qu’on imagine)
- Résultat visible souvent dès les premières semaines
Le premier pas quand on hésite encore
Vous n’êtes pas prêt·e à prendre rendez-vous tout de suite ? C’est normal. Beaucoup de couples commencent par une ressource gratuite qui a déjà aidé des dizaines de milliers de Québécois : le webinaire « Raviver le désir sexuel dans un couple à long terme quand les libidos ne sont plus synchro ».
Regardez-le ensemble un soir, sur le canapé. Sans pression. Beaucoup de couples témoignent que c’est ce soir-là qu’ils ont enfin osé se parler vraiment, et qu’ils ont pris rendez-vous le lendemain.
Pourquoi ça marche si bien à Montréal en ce moment
Parce que tout se travaille!
Parce qu’on est une ville qui aime l’amour, la sensualité, la liberté. Parce qu’on refuse de plus en plus les relations tièdes. Parce qu’on sait désormais qu’une sexualité épanouie et une relation solide, ça se cultive – exactement comme on cultive un bon resto, un bon café ou une bonne terrasse.
Faire de la thérapie de couple avec un sexologue-psychothérapeute, ce n’est plus un dernier recours. C’est une expérience, et un investissement dans le couple qu’on veut encore être dans 10, 20 ou 30 ans.



