Suite à l’intention du gouvernement, finalement reportée, de retirer les alcools américains des tablettes de la SAQ en réaction aux menaces tarifaires des États-Unis, les distillateurs québécois invitent les amateurs de spiritueux à choisir leurs produits et demandent que le gouvernement élimine les barrières qui freinent la croissance de leur industrie.
Malgré la suspension des nouveaux tarifs douaniers américains pour 30 jours, les préoccupations demeurent vives au sein de l’industrie de la distillation au Québec qui réclame des actions du gouvernement pour assurer la pérennité de ses entreprises.
«En moins d’une décennie, les microdistilleries québécoises ont conquis les amateurs de spiritueux avec des produits originaux et raffinés, propulsant le Québec sur la scène internationale. Des gins aux plantes boréales, des whiskys vieillis avec soin, des rhums savoureux, des vodkas raffinées, sans oublier des liqueurs et eaux-de-vie distinctives, notre terroir offre une richesse de saveurs à découvrir et à célébrer», peut-on lire dans un communiqué émis par L’Union québécoise des microdistilleries (UQMD).
Ainsi, l’UQMD invite les consommateurs à choisir les spiritueux québécois et demande que le gouvernement agisse pour assurer la pérennité des distilleries présentes dans plusieurs régions du Québec.
«Le moment est venu d’éliminer les barrières qui freinent la pleine croissance de notre industrie ici même, au Québec. Alors que nous partageons l’inquiétude générale face à la menace des tarifs américains de 25 %, nos propres producteurs doivent déjà composer avec une majoration et des taxations totalisant 75 % de la valeur des spiritueux vendus sur nos lieux de fabrication. Et pourtant, aucune réforme d’envergure n’est engagée.
Ainsi, sur une bouteille vendue 40 $, la distillerie ne conserve qu’à peine 10 $. Dix dollars pour absorber l’ensemble des coûts de production et d’exploitation… et tenter d’en tirer un revenu. D’autant plus qu’il est difficile de diversifier les sources de revenus car notre gouvernement interdit toujours la vente de spiritueux artisanaux dans les marchés publics, la vente directe aux restaurants et même la vente de cocktails sur place. Loin de nécessiter des négociations internationales, une modernisation de la réglementation québécoise favoriserait immédiatement l’achat local et la prospérité de nos microdistilleries», dit encore l’UQMD dans son communiqué.
L’Union québécoise des microdistilleries (UQMD) regroupe la grande majorité des distilleries du Québec avec plus de 50 membres. Sa mission est d’encourager le développement de l’industrie québécoise de la microdistillation, valoriser la fabrication et le commerce de produits distillés à la propriété, et assurer la promotion de ces spiritueux au Québec, au Canada et dans le monde. (G.Q.)
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