Au moment de son arrestation, le 30 mai 2017, six victimes, dont une personne âgée vulnérable, avaient porté plainte pour une somme dépassant le million de dollars.
À l’époque, la médiatisation de ce dossier avait permis d’identifier sept victimes supplémentaires, de révéler le SPL via communiqué.
L’enquête avait démontré que cette femme, aujourd’hui âgée de 53 ans, réussissait à convaincre ses victimes de lui remettre divers montants d’argent en promettant de leur en donner davantage par la suite.
«Quand je suis passée en cour, en 2006, après avoir convaincu d’autres victimes de porter plainte à la police avec moi, j’ai dit à Lucie Paquette que si elle recommençait, elle me trouverait sur son chemin, affirmait Sandy Carpentier, une mère de 44 ans victime de la fraudeuse, au Courrier Laval, en juin 2017. Quand j’ai vu qu’elle avait recommencé, les deux bras m’ont tombé. Je veux être là pour aider les victimes. Je comprends leur honte, ce qu’elles vivent. Je suis prête à les supporter et parler pour elles, alors que leur identité sera protégée. Cette femme a brisé plein de familles.»
Ruse répétée
Tout comme elle l’a fait entre 2002 et 2006 avec Mme Carpentier, l’accusée utilisait toujours le même stratagème pour convaincre ses victimes de lui remettre de grosses sommes d’argent.
Lucie Paquette établissait d’abord un lien de confiance en expliquant qu’elle était en attente d’un héritage considérable. Elle affirmait que celui-ci était en litige à la cour et qu’il engendrait des déboursés importants de frais de notaire et d’avocat, qu’elle n’était plus en mesure de payer. Elle demandait alors de l’argent comptant, des chèques ou virements bancaires en promettant plusieurs millions de dollars en retour, une fois qu’elle toucherait son héritage.
«Ça fait rêver, soulignait Sandy Carpentier qui vivait une grossesse quand elle a fait face à l’arnaqueuse. Elle m’avait montré des papiers falsifiés, certains d’un avocat très connu dont le nom apparaissait sur son cellulaire qui sonnait constamment. Cette femme n’est pas consciente et se croit dans ses mensonges. Elle doit demeurer incarcérée le plus longtemps possible.»
Peine exemplaire
L’accusée, qui était détenue depuis son arrestation, a admis devant le juge Garneau de la Cour du Québec, au palais de justice de Laval, avoir fraudé les treize victimes pour un total de 1,3 M $.
Le juge a qualifié son crime de «vil et très bas, puisqu’elle s’est servie de la crédulité des personnes qui travaillent pour gagner leur vie». Il l’a ensuite condamnée à une sentence exemplaire, considérant la vulnérabilité des victimes.
Rappelons qu’en 2007, Lucie Paquette avait plaidé coupable à des accusations de même nature à la Cour du Québec de Montréal, pour neuf dossiers ayant le même modus operandi. Cette fois, c’était un montant totalisant 180 000 $ qui avait été dérobé à ses victimes.
La Police de Laval invite les gens qui auraient de l’information concernant toute activité criminelle à contacter de façon confidentielle la ligne info 450 662-INFO (4636) ou le 911.
Au moment de son arrestation, le 30 mai 2017, six victimes, dont une personne âgée vulnérable, avaient porté plainte pour une somme dépassant le million de dollars.
À l’époque, la médiatisation de ce dossier avait permis d’identifier sept victimes supplémentaires, de révéler le SPL via communiqué.
L’enquête avait démontré que cette femme, aujourd’hui âgée de 53 ans, réussissait à convaincre ses victimes de lui remettre divers montants d’argent en promettant de leur en donner davantage par la suite.
«Quand je suis passée en cour, en 2006, après avoir convaincu d’autres victimes de porter plainte à la police avec moi, j’ai dit à Lucie Paquette que si elle recommençait, elle me trouverait sur son chemin, affirmait Sandy Carpentier, une mère de 44 ans victime de la fraudeuse, au Courrier Laval, en juin 2017. Quand j’ai vu qu’elle avait recommencé, les deux bras m’ont tombé. Je veux être là pour aider les victimes. Je comprends leur honte, ce qu’elles vivent. Je suis prête à les supporter et parler pour elles, alors que leur identité sera protégée. Cette femme a brisé plein de familles.»
Ruse répétée
Tout comme elle l’a fait entre 2002 et 2006 avec Mme Carpentier, l’accusée utilisait toujours le même stratagème pour convaincre ses victimes de lui remettre de grosses sommes d’argent.
Lucie Paquette établissait d’abord un lien de confiance en expliquant qu’elle était en attente d’un héritage considérable. Elle affirmait que celui-ci était en litige à la cour et qu’il engendrait des déboursés importants de frais de notaire et d’avocat, qu’elle n’était plus en mesure de payer. Elle demandait alors de l’argent comptant, des chèques ou virements bancaires en promettant plusieurs millions de dollars en retour, une fois qu’elle toucherait son héritage.
«Ça fait rêver, soulignait Sandy Carpentier qui vivait une grossesse quand elle a fait face à l’arnaqueuse. Elle m’avait montré des papiers falsifiés, certains d’un avocat très connu dont le nom apparaissait sur son cellulaire qui sonnait constamment. Cette femme n’est pas consciente et se croit dans ses mensonges. Elle doit demeurer incarcérée le plus longtemps possible.»
Peine exemplaire
L’accusée, qui était détenue depuis son arrestation, a admis devant le juge Garneau de la Cour du Québec, au palais de justice de Laval, avoir fraudé les treize victimes pour un total de 1,3 M $.
Le juge a qualifié son crime de «vil et très bas, puisqu’elle s’est servie de la crédulité des personnes qui travaillent pour gagner leur vie». Il l’a ensuite condamnée à une sentence exemplaire, considérant la vulnérabilité des victimes.
Rappelons qu’en 2007, Lucie Paquette avait plaidé coupable à des accusations de même nature à la Cour du Québec de Montréal, pour neuf dossiers ayant le même modus operandi. Cette fois, c’était un montant totalisant 180 000 $ qui avait été dérobé à ses victimes.
La Police de Laval invite les gens qui auraient de l’information concernant toute activité criminelle à contacter de façon confidentielle la ligne info 450 662-INFO (4636) ou le 911.