«Je serais candidat, tout à fait. Je suis le chef de l’opposition, mon bureau est à l’hôtel de ville, je connais bien les dossiers et j’aime ça», a-t-il déclaré à l’issue du procès visant à démettre Marc Demers de sa charge de maire, le 18 novembre.
Rappelons que la juge de la Cour supérieure devrait trancher la question d’ici Noël, à savoir si Marc Demers était un candidat éligible aux dernières élections municipales, en vertu de l’article 61 de la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités.
Jacques Foucher
Rien n’est moins sûr du côté du demandeur, Jacques Foucher, qui refuse de se prononcer sur les chances qu’il soit à nouveau sur les rangs.
«On verra», se limite à dire celui qui, à titre de candidat indépendant, n’avait récolté que 3 % des voix en novembre 2013.
À défaut d’être candidat, pourrait-il envisager faire campagne aux côtés du chef de l’opposition dans une éventuelle course à la mairie? M. Foucher se réfugie derrière la même réponse.
«Ça peut vous sembler un petit peu spécial, reconnaît-il, devant notre étonnement, tout en précisant qu’il n’a pas l’habitude de poser des gestes par intérêt purement personnel. Les gens ont de la misère à comprendre ça.»
Robert Bordeleau
Intervenant dans le procès aux côtés de Jean-Claude Gobé et Claire Le Bel, Robert Bordeleau ne ferme aucune porte.
«Mon intérêt est toujours là; je n’ai pas fait 20 ans en politique municipale pour mettre totalement un terme à ma carrière», dit celui qui vient de dissoudre le Parti au service du citoyen (PSC), qu’il avait fondé en 2007.
Or, comme candidat à la mairie ou en appui à la candidature du chef d’Action Laval, M. Bordeleau pourrait très bien faire campagne dans une éventuelle course à la mairie.
Quant à Claire Le Bel, qui a également sabordé son parti politique, le mois dernier, elle ne réside plus à Laval. Si elle faisait le choix de s’impliquer, ce serait sûrement derrière Jean-Claude Gobé.