Ils ont profité de l’événement pour faire connaître aux donneurs les récentes restructurations de la direction d’Héma-Québec. En effet, ils dénoncent l’abolition de 42 postes sur 78 d’assistants techniques et de chauffeurs, ces derniers s’occupant de l’installation des collectes de sang.
Le litige dure depuis 2013, selon Fernando Farinha, président du Syndicat. «En avril, on a rencontré l’employeur, qui nous a démontré une fermeture concernant une médiation sur ces mises à pied. Ce sont des personnes qui ont 22 ans d’ancienneté qui ont vu leur poste aboli. Tout ce qu’on demande à l’employeur, c’est de s’asseoir avec lui pour discuter de la situation.»
Ces restructurations ont comme conséquences d’augmenter le temps d’attente pour les donneurs de sang en plus de mener à une précarisation de l’emploi, selon l’organisation syndicale.
Le président observe de plus en plus une irrégularité dans les horaires, plus d’heures supplémentaires et des distances plus grandes à parcourir pour aller au travail, étant donné des transferts d’effectifs de la Rive-Nord à la Rive-Sud à la suite des abolitions de postes.
«À force d’en faire beaucoup trop, on peut commettre des erreurs. On tente de rester professionnels», ajoute M. Farinha.