Selon le numéro 2 de l’administration Boyer, Ray Khalil, Laval se compare avantageusement aux autres Municipalités de la province en termes de transparence.
Voilà ce qu’il a laissé entendre lors du débat entourant la création d’un comité plénier à la dernière séance du conseil municipal.
M. Khalil réagissait à la façon dont le chef intérimaire de Parti Laval, Claude Larochelle, a étayé sa proposition à l’effet de prévoir exclusivement pour les élus des rencontres statutaires jugées plus propices aux franches discussions sur de grands enjeux régionaux.
«L’idée, c’est d’améliorer notre gouvernance municipale, créer un meilleur espace de dialogue plus ouvert», ce qui se traduirait par «une meilleure transparence, une meilleure collaboration», avait fait valoir d’entrée de jeu M. Larochelle.
Pour le vice-président du comité exécutif, l’information circule librement et les élus des deux groupes d’opposition ont tout le loisir de questionner la Direction générale et les Services municipaux lors des caucus pré-conseils – où l’on passe en revue l’ordre du jour – et des rencontres statutaires du 3e mercredi du mois.
«On a déjà des plénières», a affirmé Ray Khalil en évoquant ces deux rencontres mensuelles animées par des membres de la haute fonction publique.
«Un caucus, ce n’est pas une plénière», a rétorqué Claude Larochelle, soulignant l’importance de permettre aux élus de débattre «librement» sur le fond d’un ou deux dossiers de grand intérêt pour la collectivité «sans la présence de nos fonctionnaires».
Défendant la transparence et l’ouverture de l’administration en place, M. Khalil en a également donné pour preuve le canal de communication entre les directeurs de cabinet politique, lesquels sont mis à contribution pour faciliter la compréhension de certains enjeux et l’avancement de divers dossiers stratégiques, et les séances plénières ad hoc que la Ville tient «au besoin» depuis les dernières élections.
«En 2013, il n’y avait rien de tout ça», a poursuivi celui qui ne voit pas la pertinence de programmer tous les mois un comité plénier.
Au bout de 20 minutes d’échanges, le conseil municipal s’est finalement entendu pour «que le comité exécutif mandate la Direction générale d’assurer la création d’un comité plénier qui permettra aux élus de se rencontrer régulièrement afin de délibérer sur les nombreux enjeux auxquels la Ville de Laval est confrontée». Il s’agit-là de la version amendée de la proposition de Claude Larochelle, qui suggérait initialement la création d’un «comité permanent» siégeant «mensuellement».
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Création d’un comité plénier: «Un pas dans la bonne direction»- Claude Larochelle