Dans le cadre de la série de portraits des joueurs du Rocket de Laval, la recrue Jake Evans partage un moment difficile de sa carrière.
Quand tu as commencé à jouer au hockey, quelles personnes t’ont encouragé?
Définivement, mes parents. Ce sont deux personnes qui travaillent fort et qui ont toujours fait ce qui était le mieux pour la famille. Ils m’ont supporté à travers toutes mes épreuves. Je ne serais pas ici aujourd’hui, sans eux.
Au hockey, qui t’a inspiré?
Je regardais beaucoup mes cousins qui ont joué au niveau universitaire et un peu professionnel. Du côté de la Ligue nationale de hockey (LNH), Matt Sundin était mon joueur préféré. Il était tellement intelligent et l’impact qu’il avait sur les Maples Leafs, qui était mon club favori en grandissant, c’était impressionnant.
Quel type de musique écoutes-tu ?
J’écoute de tout. Dernièrement, je suis plutôt nostalgique en écoutant des classiques des années 2000 tel que Blink 182. J’aime aussi le country, surtout Old Dominion.
Quels sont tes intérêts en dehors du hockey?
J’aime beaucoup jouer du piano. Ici, à Laval, je n’en ai pas, mais quand je retourne à la maison, je joue souvent. J’essaie aussi de recommencer la lecture. En ce moment, je lis le livre Shoe dog en mémoire du fondateur de la compagnie Nike. C’est le premier livre que je lis pour le plaisir depuis un bon moment.
Quel type de personne es-tu au quotidien?
J’essaie de ne pas prendre les choses trop au sérieux et d’avoir du plaisir avec les gars.
Y’a-t-il un moment dans ta carrière où tu as douté de tes chances de jouer professionnel?
À ma première année d’université, c’était plutôt difficile. Je ne jouais pas beaucoup, ni super bien. Je ne sais pas si je me suis mis à douter de moi. C’est simplement qu’au niveau junior, tout allait si bien. J’ai toujours cru que j’avais un bon tir, et à ce moment, je jouais avec confiance. Quand je suis arrivé à Notre-Dame, le défi était plus grand. Certains gars étaient déjà repêchés. Ils étaient plus gros et plus talentueux. C’est là que j’ai réalisé que j’allais devoir mettre des efforts pour y arriver.
Qu’as-tu fait pour rester motivé?
J’ai décidé d’être patient et de continuer à travailler fort. Je suis resté positif et j’ai tout fait pour prendre ma place dans la formation. Quand ça allait moins bien, j’essayais de pas empirer les choses en me dénigrant.
Comment trouves-tu la Place Bell?
C’est comme un mini aréna de la Ligue nationale. Tout ce qui est mis à notre disposition, c’est incroyable. On est traité comme des joueurs de la LNH et ça nous aide à nous développer.
As-tu un surnom?
En grandissant, les gens me surnommaient Big Head, parce que j’étais mince et j’avais une grosse tête. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Les gars dans le vestiaire m’appellent Evans, Evy ou Evs.