Dans le cadre de la série de portraits des joueurs du Rocket de Laval, le défenseur Cale Fleury revient sur son dernier camp d’entraînement.
Tu effectues tes premiers pas chez les professionnels cette année, as-tu eu à vivre une adaptation?
Je crois que oui. Le fait de jouer contre des joueurs plus vieux et plus forts me pousse à être dans la meilleure forme possible. Étant un joueur qui aime jouer physique, j’ai travaillé là-dessus dans le junior et je crois bien faire depuis le début de la saison.
Tu jouais bien avant ta blessure et tu es revenu fort après celle-ci, qu’est-ce qui a fait la différence?
C’est en partie à cause de ma confiance. Je n’avais pas à me soucier de ce que j’allais offrir après ma blessure. J’ai simplement travaillé fort avec les physiothérapeutes pour revenir à 100%.
Quand tu as commencé à jouer au hockey, qui t’a inspiré?
Je n’ai jamais vraiment regardé un joueur en particulier, mais vivre tout cela en même temps que mon frère Haydn (dans l’organisation des Hurricanes de la Caroline) ça m’a motivé. Je le regardais aller à chaque étape et je m’en inspirais.
Quel type de musique écoutes-tu?
J’aime vraiment le hip-hop, surtout Post Malone.
Qu’est-ce que t’aimes le plus de Laval ?
Le Centropolis est vraiment le fun. Il y a plusieurs choses à faire là-bas. J’aime bien être là avec les joueurs.
Si tu n’étais pas un joueur de hockey, que ferais-tu?
Je ne sais pas. Dernièrement, j’aime bien la série Suits et ç’a l’air plaisant d’être un avocat.
Est-ce qu’à un moment, tu t’es déjà dit que ton rêve de jouer professionnel n’allait pas se réaliser?
En arrivant au camp cette année, je ne savais pas trop où je m’en allais. Mon futur était incertain. Je savais que j’allais ultimement jouer professionnel, mais je ne savais pas si c’était cette saison ou plus tard.
Comment restais-tu motivé face à l’adversité?
J’ai toujours voulu devenir un joueur de hockey. C’est mon style de vie. Même si devenir un avocat a l’air cool, mon rêve était le hockey.
Es-tu superstitieux?
Pas vraiment. J’ai ma routine avant chaque rencontre, mais je la fais parce que j’aime comment mon corps se sent après. Je ne crois pas que ce soit mental. Je mange aussi la même chose avant les rencontres, mais c’est juste parce que je crois que c’est la meilleure chose pour moi.
Crois-tu que tu ne veux peut-être pas t’admettre que tu es superstitieux?
Oui, peut-être. (rires)
Comment as-tu trouvé la Place Bell lorsque tu l’as vu pour la première fois?
C’est merveilleux. C’est difficile de croire que c’est un amphithéâtre de la Ligue américaine. L’atmosphère est incroyable, surtout lors du match d’ouverture. La foule était incroyable.