Dans le cadre de la série de portraits des joueurs du Rocket de Laval, l’attaquant lavallois Alexandre Grenier revient sur son retour à la maison.
Quand tu as commencé à jouer au hockey, qui était ton joueur préféré?
Étant un québécois, c’est certain que Mario Lemieux était mon idole. Maintenant, je m’inspire beaucoup de joueurs tels Ryan Getzlaf ou Rick Nash. Ce sont deux gros bonhommes et, de plus, ils sont droitiers comme moi. Getzlaf a un excellent sens du jeu et contrôle bien la rondelle. Quand il est sur la glace, il voit toutes les options autour de lui. Rick Nash, c’est plus un joueur qui utilise son physique et possède un bon lancer.
Quel type de musique écoutes-tu?
J’écoute du country. Présentement, j’aime bien Zac Brown Band et Chris Stapleton.
Qu’est-ce qui te manquait le plus de Laval?
La poutine (rires). Sérieusement, je pense que c’est la famille et les amis. Depuis mon retour, je les vois beaucoup plus souvent.
Parlant justement de ton retour ici, comment trouves-tu ça?
Je crois que c’est quelque chose que tous les joueurs aimeraient vivre. Ma famille est là pour presque tous les matchs. Aussi, l’amphithéâtre est de qualité Ligue nationale. Je suis vraiment heureux.
As-tu vécu une adaptation?
Je pense que tout le monde vit une adaptation quand tu changes de formation. Je crois que ç’a pris un peu de temps. Sans dire que j’ai connu un mauvais début de saison, c’est simplement que les chances ne tournaient pas à mon avantage. Maintenant, ça va mieux, Je dois continuer sur cette lancée.
Quel est ton meilleur souvenir de hockey?
En 2015, quand j’étais avec les Comets d’Utica. On venait de gagner la demi-finale de conférence face à Oklhama City. On revenait de là-bas en autobus et la police a dû nous escorter. Quand on est sorti de l’autobus, à 3h30 du matin, il y avait des centaines de partisans qui scandaient Go Utica go. Tu vois ça dans les films. C’était vraiment spécial.
Es-tu superstitieux?
Je dirais oui et non. J’ai une routine avant les rencontres. Parfois quand ça ne va pas bien, je change des trucs, mais jamais mon échauffement ou la façon dont je m’habille.