Personne ne s’était déplacé pour ce projet de règlement, si ce n’est l’architecte du promoteur venu déposer une requête pour corriger à la baisse la superficie minimale de plancher exigée dans les conditions urbanistiques.
C’est ainsi que les terrains situés le long de la desserte sud de l’autoroute 440, à l’est de la 100e Avenue, à Chomedey, peuvent désormais recevoir un hôpital vétérinaire et un refuge pour animaux, tel que le demandait Robert Poirier, architecte pour le compte de Service de gestion de projets Plani-Pro inc. et ses associés.
En chantier à l’automne
Aux dires du promoteur Ronald Laramée, l’hôpital vétérinaire sera mis en chantier dès l’automne en vue d’une occupation à l’été 2010.
Il s’agit d’un investissement avoisinant les six millions de dollars, incluant l’achat du terrain, la construction d’un bâtiment de 30 000 pieds carrés répartis sur deux étages et l’équipement, précise Dr Sébastien Kfoury, vétérinaire associé avec ses partenaires Yves Gosselin et Jérôme Auger, également vétérinaires. Tous trois opèrent déjà un hôpital vétérinaire sur le boulevard Taschereau, à Brossard.
Dans un horizon de trois à cinq ans, Dr Kfoury prévoit créer à Laval entre «100 et 160 emplois», précisant que les effectifs au centre hospitalier pour animaux de la rive-sud – un peu plus petit en superficie – sont de 145 employés en plus de 15 consultants externes. «Nous voulions nous établir en façade d’une autoroute pour des raisons de visibilité et d’accessibilité», mentionne Dr Kfoury, qui voit en Laval un pôle d’attraction qui drainera une clientèle importante de la couronne Nord. «Nous serons le seul hôpital vétérinaire de la région à offrir un centre d’urgence 24 heures par jour, sept jours par semaine».
Quant à l’éventuelle implantation d’un refuge pour animaux, qui aurait pignon sur la 100e Avenue, le projet est encore à l’état embryonnaire, laisse-t-on entendre, donc trop tôt pour en dévoiler les détails.
D’après l’analyse faite par le Service de l’urbanisme, les lots visés par ce changement de zonage se prêtaient à une telle vocation. On jugeait le projet «compatible autant avec l’environnement autoroutier en présence qu’avec le secteur résidentiel situé au sud».