Pour la même période, Emploi-Québec affichait sur le site Placement en ligne 2523 postes vacants sur le territoire lavallois.
Voilà quelques chiffres mis de l’avant par le député Saul Polo pour justifier les nouvelles orientations que le gouvernement libéral imposera à compter du 1er avril 2015 aux Carrefours jeunesse-emploi (CJE).
«Nous les invitons à jouer un plus grand rôle auprès des jeunes qui bénéficient d’une aide de dernier recours ou qui sont admissibles à l’assurance emploi», fait valoir l’élu de Laval-des-Rapides.
Cette réorientation de la mission des CJE, ciblant spécifiquement les jeunes les plus éloignés du marché du travail, n’exclut pas l’accueil des autres jeunes, poursuit le député.
Il réplique ainsi au CJE de Laval qui l’accusait de «sacrifier» la clientèle des 16-17 ans de même que les 18-35 ans, qui ne sont ni à la remorque de l’aide sociale ni éligible à l’assurance-emploi.
«Les Carrefours jeunesse-emploi pourront continuer de desservir les jeunes qu’ils désirent», affirme-t-il.
En rectifiant ainsi le tir, on cherche à offrir davantage de services pour améliorer l’intégration en emploi et, du coup, le taux de sortie de l’aide financière de dernier recours d’un maximum de jeunes, qu’on chiffre à 50 000 au Québec, soutient M. Polo.
«D’ici 2017, près de 375 000 emplois seront à pourvoir. Plus que jamais, nos jeunes auront l’occasion d’intégrer le marché du travail», enchaîne-t-il, tout en assurant aux CJE le maintien de l’enveloppe de 45 M$ destinée à l’employabilité des 35 ans et moins.