Mis à jour le 28 Décembre 2025 à 10h53
La pétition lancée par Dennis Fievet, un résident de Saint-Vincent-de-Paul, en opposition à la fermeture prochaine de la ferme du Centre de la nature atteignait les 16 468 signatures dans la matinée du dimanche 28 décembre.
Dennis Fievet s’avère d’autant plus convaincu de son initiative qu’il se souvient que petit, il vivait non pas à Laval, mais à Mascouche.
«Je me souviens qu’on partait en voiture passer des journées complètes au Centre de la nature pour voir les animaux l’été et patiner l’hiver, raconte le Lavallois d’adoption. J’ai maintenant 43 ans, avec 2 enfants (11 et 13 ans), qui ont grandi avec le Centre de la nature. Enlever la fermette, c’est enlever le cœur de cet endroit familial. Je souhaite que dans le futur, d’autres familles aient la chance d’avoir autant de beaux souvenirs que j’ai de cet endroit.»
M. Fievet souligne qu’il «est important de préciser que cette mobilisation ne vise pas à ouvrir la porte à la fermeture, mais à démontrer qu’il existe d’autres avenues possibles. Les citoyens demandent à la Ville de faire preuve de créativité et volonté afin de préserver un lieu auquel la population est profondément attachée.»
Mobilisation active
Dennis Fievet confirme avoir envoyé une communication officielle au bureau du maire Stéphane Boyer, ayant reçu un accusé de réception depuis.
Des démarches ont également été entreprises auprès du bureau d’Annick Senghor, conseillère municipale du district Saint-Vincent-de-Paul, afin d’exprimer les préoccupations des citoyens du secteur.
M. Fievet prévit aussi se présenter à l’hôtel de ville afin de poursuivre les échanges et demander que le dossier soit réévalué publiquement.
Autres réactions
Rappelons qu’alerté par des citoyens, c’est le vendredi 19 décembre, à quelques jours de Noël, que le Courrier Laval a révélé la fermeture progressive prévue en juin 2026 de la fermette du Centre de la nature.
Depuis, le parti d’opposition Action Laval a joint sa voix à celle des citoyens mécontents, exigeant la tenue d’une consultation publique, avant qu’une telle mesure irréversible ne soit entérinée
Pour sa part, par le biais des réseaux sociaux, le maire Stéphane Boyer a rappelé les raisons officielles déjà invoquées par les autorités municipales pour justifier cette décision, soit que les installations de la ferme présenteraient un état avancé de désuétude et nécessiteraient des investissements majeurs afin de répondre aux normes actuelles, notamment en matière de sécurité et bien-être animal.
«À titre indicatif, la Ville a évalué qu’une reconstruction complète de la ferme, afin de répondre aux normes actuelles, représenterait un investissement de l’ordre de 15 à 20 M$», exprimait récemment la Ville de Laval au Courrier Laval.
Solution proposée?
N’empêche, le maire de Laval souligne qu’il a demandé à la Direction générale de travailler dès maintenant à l’identification d’une alternative qui permettrait de continuer à offrir une activité de ce type aux familles lavalloises, dans un contexte mieux adapté au bien-être animal et plus soutenable financièrement, par exemple, par le développement d’un partenariat avec une ferme lavalloise.
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