À la dernière assemblée municipale, le maire Stéphane Boyer a défendu son administration et les actions posées ces dernières années pour rendre la ville plus résiliente face aux changements climatiques.
Il répondait ainsi aux critiques de quelques sinistrés venus au micro pour dénoncer l’incapacité du réseau d’égouts à traiter les eaux de pluie lors de fortes précipitations. Si on oublie le passage de la tempête de Debby, dont l’intensité est sans précédent, certains ont fait remarquer que leur rue est souvent inondée et qu’ils se retrouvent parfois les pieds dans l’eau lorsque Dame nature fait des siennes.
Réclamation
D’abord, le maire Boyer a invité les citoyens sinistrés qui vivent à répétition un problème de refoulement d’égout à remplir en ligne un formulaire de réclamation. Ceux-ci devront toutefois respecter le délai prescrit de 15 jours suivant le dommage subi, faute de quoi leur demande d’indemnisation ne sera pas traitée.
«C’est une catastrophe naturelle qu’on a vécue», a-t-il pris soin de rappeler. Le 9 août au matin, on annonçait entre 60 et 80 mm de pluie. Il en est tombé deux fois plus. «L’équivalent de 2 mois de précipitations en 12 heures, dont 75 millimètres en deux heures.» Une situation exceptionnelle qui est rapidement devenue hors de contrôle malgré tous les efforts déployés, a laissé entendre le maire.
Investissements majeurs
En termes d’infrastructures municipales, il a aussi affirmé ne pas avoir attendu une catastrophe avant d’agir.
«En 2022, la première année du mandat en cours, c’est 20 millions [de dollars] qu’on investissait pour refaire les réseaux d’aqueduc et d’égout», a-t-il fait valoir. L’an dernier, la Ville a doublé à 55 M$ ses investissements et en réinvestit tout autant cette année, a enchaîné le premier citoyen.
Pour combattre les surverses, l’administration municipale planche depuis quelques années sur la construction de trois grands bassins souterrains d’une capacité de 15 000 mètres cubes pour stocker le trop plein d’eau lorsque le réseau ne suffit plus.
À cet égard, la Ville s’apprête à investir 35 M$ dans la mise en terre d’un premier réservoir dans le secteur de Marigot, à proximité de l’usine de filtration de Pont-Viau, assure M. Boyer.
Ce dernier rappelle le douloureux souvenir des inondations de 2017 et 2019 de même que la crise du verglas du 5 avril 2023, qui a privé d’électricité la moitié des foyers lavallois.
«Malheureusement, les changements climatiques, c’est une nouvelle réalité. On doit l’assumer, puis on va l’assumer», a-t-il affirmé.
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