Dès cet automne, les Lavallois de 12 à 25 ans auront droit à de nouveaux services en santé mentale appelés Aire ouverte qui mise sur une approche repensée d’intervention auprès d’eux.
En plus d’être situés dans des lieux accessibles pour les jeunes, les points de service offriront de l’assistance en santé et services sociaux, notamment en ce qui a trait à la santé mentale et à la santé sexuelle, et d’autre soutien lié aux études et au marché de l’emploi.
Ce projet se veut avant tout évolutif, peut-on lire dans le communiqué émis par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval. Il sera appelé à s’ajuster aux besoins concrets des jeunes, à la lumière de leurs commentaires et de ceux de l’ensemble du milieu, dans l’optique d’une généralisation de la démarche à l’ensemble du Québec.
L’initiative prendra d’abord place à Laval, Montréal et sur la Côte-Nord, ont fait savoir le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, et la ministre responsable de la région de Laval, Francine Charbonneau, le 13 août, dans les bureaux du CISSS de Laval.
Cette approche vise l’amélioration de la santé globale et du bien-être des jeunes, notamment en contexte de vulnérabilité. «Pour ce faire, différents partenaires du milieu seront mis à contribution, au bénéfice des jeunes, qui pourront ainsi compter sur des services bien adaptés à leur réalité, afin de les aider à vivre le mieux possible leur passage à la vie adulte. Notre objectif est de les rejoindre dans leur milieu de vie, et de les engager activement dans le processus décisionnel afin de répondre véritablement à leurs besoins», a alors affirmé Gaétan Barrette.
Les jeunes auront accès, notamment, aux services d’un psychologue, de psychoéducateurs, d’un travailleur social, d’une infirmière clinicienne et d’un médecin omnipraticien, a complété Francine Charbonneau.
Des chiffres
Mentionnons au passage que plus de 75 % des troubles mentaux se manifestent avant l’âge de 25 ans, et que 50% de ces troubles présents chez les adultes ont débuté avant l’âge de 14 ans.
Non traités, ils peuvent avoir des répercussions à court, moyen et long terme sur la santé des personnes, tant dans leur vie personnelle ou scolaire que professionnelle, ainsi que sur la société en général. (B.L.)
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