Après la saga légale de novembre 2022, le Jean Coutu de Vimont situé au 2065 boulevard des Laurentides passe aux mains des pharmaciens propriétaires Émilie Larivière et Jean-Michel Dubeau qui ouvrent le 19 janvier leur quatrième pharmacie.
Propriétaires de la pharmacie située sur le boulevard René-Laennec, qui avait repris les dossiers de l’ancien propriétaire Luigi Villaggi il y a quelques mois, les pharmaciens ont pris possession des locaux vacants le jeudi 19 janvier.
« Nous sommes très heureux d’inaugurer notre nouvelle pharmacie, affirment les pharmaciens propriétaires, via communiqué. Nous connaissons bien la population du secteur. Ce nouvel emplacement nous permettra d’assurer des services de qualité aux patients à proximité de leur lieu de résidence. »
Culture du silence
Andréa Villaggi, fille du pharmacien-propriétaire de l’ancienne succursale de Vimont, affirme que le groupe Jean Coutu ne les a jamais avisés de cette décision de réouverture.
Jean Coutu n’aurait pas plus répondu à leurs interrogations sur le sujet.
La famille Villaggi l’a plutôt appris en décembre dernier par le biais d’un gérant d’une autre succursale.
« La succursale de mon père, la 084, ils [Jean Coutu] l’ont tout simplement fait disparaître, déplore Andréa Villaggi, par courriel. Tous les employés ont été licenciés. Certains employés, à la suite de l’expulsion, sont allés travailler à la succursale sur René Laennec et envisagent maintenant de retourner travailler à celle de mon père. Il a payé leurs préavis pour, au final, qu’ils retournent travailler à la même place. »
Mme Villaggi soutient que son père a dû payer environ 200 000$ pour les préavis aux employés.
Mi-figue, mi-raisin
L’atmosphère était lourde à la pharmacie Vimont durant sa réouverture, alors qu’un gardien de sécurité était posté à la porte et que plusieurs cadres du groupe Jean Coutu étaient présents.
Selon le gérant sur le plancher cette journée-là, l’ouverture a été assez précipitée.
L’équipe a dû faire appel aux ressources humaines d’autres succursales afin d’avoir suffisamment d’employés.
En avant-midi, les employés étaient encore à renflouer les tablettes.
Soulignons qu’autant chez la famille Villaggi qu’au groupe Jean Coutu, les intervenants affirment ne pouvoir divulguer l’ensemble des informations liées au dossier pour le moment.
La saga continue.