Dans le cadre de la Semaine nationale du don d’organes et de tissus, Transplant Québec rappelle l’importance de faire connaître son consentement sur la question du don d’organes et d’en parler à ses proches.
«Il est de la plus haute importance de dire à vos proches que vous voulez être donneur d’organes si vous avez pris la décision de l’être, affirme Martine Bouchard, directrice générale de Transplant Québec, via communiqué. Il faut savoir que le refus des familles représente la deuxième raison de rejet des références au Québec. Parler aux membres de sa famille de ses intentions leur permet de ne pas devoir prendre de décision difficile dans une situation de crise et d’accepter ce choix le moment venu.»
Même une personne donne son consentement avant son décès pour faire don de ses organes, il arrive encore trop souvent que le corps médical soit face à un refus de la part des familles concernées, lesquelles doivent déjà composer avec la perte subite d’un être cher.
Il est donc indispensable de manifester sa volonté de faire don de ses organes officiellement en signant son autocollant de consentement au don d’organes ou en s’inscrivant à l’un des registres ditesle.ca.
«Chaque donneur peut sauver jusqu’à huit autres vies, témoigne la directrice générale de Transplant Québec, dans la même communication aux médias. L’année dernière, c’est 483 personnes qui ont été transplantées grâce à 171 donneurs. Chaque personne qui manifeste son consentement joue un rôle sur l’espérance de vie des centaines de personnes qui sont en attente d’un organe.» (C.P./IJL)