Le kinésiologue lavallois Nicolas Rodaros a profité de la Semaine nationale de la kinésiologie pour encourager les gens à faire de l’exercice au moins 30 minutes par jour, 10 minutes à la fois.
«Il y a toujours moyen de bouger, indique-t-il. Que ce soit au Centre de la nature ou dans une cage d’escaliers, il faut trouver le temps.»
L’objectif santé est de compléter 150 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à élevée par semaine, mais les bénéfices commencent dès ce premier palier.
Considérant que plus de 60 % des Lavallois et 40 % des Lavalloises présentaient un surplus de poids selon une étude gouvernementale de 2010, l’entraîneur insiste sur les bienfaits de l’activité sur l’anxiété, la dépression, le sommeil, la santé physique et mentale.
«Le but est de trouver une activité qu’on aime, précise-t-il. Pour ce qui est du froid, je dis toujours: il n’y a jamais de mauvaise température, que des mauvais vêtements.»
La profession de kinésiologue est relativement jeune, s’étant doté d’une fédération provinciale en 1988. «Nous n’avons toujours pas d’ordre professionnel, mais on travaille là-dessus», raconte l’homme de 28 ans.
En comparaison, un entraîneur physique peut enseigner des programmes de mise en forme sans posséder un baccalauréat. «Ce que ma formation m’a donné, ce sont des outils pour prendre en compte les symptômes, limitations et antécédents médicaux de mes patients», complète le résident de Duvernay.
«Ma motivation est bonne, a commenté Harun, 33 ans, après une rencontre en kinésiologie. Je vais faire attention à ne pas rester sédentaire.»
Le répertoire de la Fédération des kinésiologues du Québec indique la présence de 28 kinésiologues affiliés sur le territoire lavallois.