Et il a choisi de le faire devant les décideurs de la communauté économique, rassemblés lors des assises de la Chambre de commerce et d’industrie de Laval (CCIL).
«Je veux tout de suite casser le mythe qui veut que, malgré tout, l’ancienne administration gérait bien. C’est faux!»
D’un même souffle, M. Demers a ajouté que «des centaines de millions de dollars ont été détournés», lui qui, jusque-là, se limitait toujours à parler «de plusieurs millions» lorsqu’il était question de chiffrer les sommes dilapidées dans la collusion et la corruption érigées en système pendant toutes ces années à Laval.
«Ces fonds auraient pu servir à améliorer les infrastructures et stimuler l’économie.
Ils auraient pu servir à donner plus de services aux citoyens et rendre Laval encore plus compétitive (…) Imaginez ce que les indicateurs économiques auraient pu être sous une administration rigoureuse, visionnaire et intègre», a-t-il enchaîné.
Engagement
Le maire Demers, qui annonçait la création d’une direction générale adjointe dédiée au développement économique au sein de l’appareil municipal, a pris l’engagement «d’exploiter de façon ordonnée et efficace le potentiel exceptionnel» de la ville-région.
«Nous voulons maintenant bâtir avec vous une relation mutuellement profitable. Une relation dont les règles sont claires, une relation qui se joue en plein jour, à visière levée.»
À cet égard, il a rappelé que la direction de la Ville et ses fonctionnaires avaient rencontré, le 31 octobre, une centaine de promoteurs pour discuter des moyens de bâtir ce nouveau pacte entre la Ville et ses partenaires.
De la même façon, le maire tient à «établir des liens productifs entre toutes les parties prenantes du développement économique de Laval», a-t-il expliqué aux membres de la
Chambre de commerce et d’industrie de Laval.