Le maire sortant tenait mordicus à ce que sa conjointe, Jeanne d’Arc Bélisle, soit à ses côtés lors de l’entrevue accordée au Courrier Laval au Parc de la Rivière-des-Mille-Îles, endroit qu’il affectionne particulièrement.
«Il n’était pas question que je sois seul, dit-il d’entrée de jeu. Jeanne d’Arc m’épaule depuis mai 1971, c’est l’amour de ma vie. Elle m’a donné trois beaux enfants, Patricia, Julie et Stéphane et j’ai neuf petits-enfants.»
Homme de famille
Depuis le début de la campagne électorale, Marc Demers joue beaucoup moins souvent au racquetball, un sport qu’il affectionne. Quand il trouve le temps de le faire, il se frotte à son fils Stéphane et son filleul, un ancien champion canadien. «Ça me fait surtout oublier les tracas quotidiens et ça me permet de rencontrer la famille», lance l’homme de 66 ans qui brigue un deuxième mandat à la mairie de Laval.
Il adore aussi jouer avec ses petits-enfants qui le surnomment affectueusement «gros grand-papa». «C’est à ce moment-là que je cours pour les chatouiller. J’aimerais être plus souvent avec eux.»
Événement tragique
En 1959, Marc Demers est âgé d’à peine huit ans lorsque les ambulanciers arrivent à la maison familiale et tentent de sauver son père, mais il est trop tard. Le paternel du jeune Demers, un gendarme retraité et un homme d’affaires, meurt d’une crise cardiaque.
À ce moment précis, Marc Demers ignore que cet événement tragique allait façonner le reste de sa vie. L’humilité, la loyauté et la persévérance sont des valeurs que lui ont été transmises par ses parents.
Des fleurs pour sa mère
Sa mère Roberta Fugère a élevé ses cinq enfants toute seule. «Je lui lève mon chapeau, lance-t-il. Elle aurait pu nous abandonner ou nous séparer pour l’adoption, ce qui était commun à l’époque pour les mères monoparentales et les veuves, mais elle a refusé. Elle voulait garder la famille unie.»
Tout perdre
Quand sa mère a tenté de maintenir l’agence de détectives fonctionnelle de son mari après sa mort, la famille a traversé une période d’instabilité financière. «Ma mère a dû déclarer faillite, raconte-t-il humblement. Nous avions tout perdu, la maison familiale et résidence à la campagne. Aide sociale, paniers de nourriture, c’était devenu un mode de vie très loin du quotidien que nous avions vécu au début des années 50.»
Aider sa famille
La famille Demers emménage à Laval en 1967, principalement pour les loyers à bas prix. À 16 ans, il commence à travailler comme mécanicien à la station d’essence Esso sur le boulevard Arthur-Sauvé en même temps qu’il poursuit ses études au Mont-de-La Salle. Du même souffle, il contribue financièrement en donnant ses paies à sa mère, afin de soutenir sa famille.
Servir et protéger
Au début de sa vingtaine, un voisin lui suggère de tenter sa chance comme policier alors que la Municipalité est en période de recrutement. Encouragé par sa mère, Marc Demers passe les tests et à sa grande surprise, on lui offre un poste en décembre 1971. Il a connu une carrière de 30 ans dans les forces de l’ordre, multipliant les arrestations comme enquêteur aux homicides. Il a d’ailleurs enquêté sur les activités de l’administration Vaillancourt et partage ses découvertes avec la Sûreté du Québec, ce qui mènera à la création de la Commission Poitras. Il prend sa retraite en 2001.
Politique municipale
Douze ans plus tard, l’appel du service aux citoyens se fait à nouveau entendre. David De Cotis, fondateur d’un tout nouveau parti municipal en pleine ascension, convoite M. Demers pour le poste de maire. Il sera élu en novembre 2013.
Le maire sortant tenait mordicus à ce que sa conjointe, Jeanne d’Arc Bélisle, soit à ses côtés lors de l’entrevue accordée au Courrier Laval au Parc de la Rivière-des-Mille-Îles, endroit qu’il affectionne particulièrement.
«Il n’était pas question que je sois seul, dit-il d’entrée de jeu. Jeanne d’Arc m’épaule depuis mai 1971, c’est l’amour de ma vie. Elle m’a donné trois beaux enfants, Patricia, Julie et Stéphane et j’ai neuf petits-enfants.»
Homme de famille
Depuis le début de la campagne électorale, Marc Demers joue beaucoup moins souvent au racquetball, un sport qu’il affectionne. Quand il trouve le temps de le faire, il se frotte à son fils Stéphane et son filleul, un ancien champion canadien. «Ça me fait surtout oublier les tracas quotidiens et ça me permet de rencontrer la famille», lance l’homme de 66 ans qui brigue un deuxième mandat à la mairie de Laval.
Il adore aussi jouer avec ses petits-enfants qui le surnomment affectueusement «gros grand-papa». «C’est à ce moment-là que je cours pour les chatouiller. J’aimerais être plus souvent avec eux.»
Événement tragique
En 1959, Marc Demers est âgé d’à peine huit ans lorsque les ambulanciers arrivent à la maison familiale et tentent de sauver son père, mais il est trop tard. Le paternel du jeune Demers, un gendarme retraité et un homme d’affaires, meurt d’une crise cardiaque.
À ce moment précis, Marc Demers ignore que cet événement tragique allait façonner le reste de sa vie. L’humilité, la loyauté et la persévérance sont des valeurs que lui ont été transmises par ses parents.
Des fleurs pour sa mère
Sa mère Roberta Fugère a élevé ses cinq enfants toute seule. «Je lui lève mon chapeau, lance-t-il. Elle aurait pu nous abandonner ou nous séparer pour l’adoption, ce qui était commun à l’époque pour les mères monoparentales et les veuves, mais elle a refusé. Elle voulait garder la famille unie.»
Tout perdre
Quand sa mère a tenté de maintenir l’agence de détectives fonctionnelle de son mari après sa mort, la famille a traversé une période d’instabilité financière. «Ma mère a dû déclarer faillite, raconte-t-il humblement. Nous avions tout perdu, la maison familiale et résidence à la campagne. Aide sociale, paniers de nourriture, c’était devenu un mode de vie très loin du quotidien que nous avions vécu au début des années 50.»
Aider sa famille
La famille Demers emménage à Laval en 1967, principalement pour les loyers à bas prix. À 16 ans, il commence à travailler comme mécanicien à la station d’essence Esso sur le boulevard Arthur-Sauvé en même temps qu’il poursuit ses études au Mont-de-La Salle. Du même souffle, il contribue financièrement en donnant ses paies à sa mère, afin de soutenir sa famille.
Servir et protéger
Au début de sa vingtaine, un voisin lui suggère de tenter sa chance comme policier alors que la Municipalité est en période de recrutement. Encouragé par sa mère, Marc Demers passe les tests et à sa grande surprise, on lui offre un poste en décembre 1971. Il a connu une carrière de 30 ans dans les forces de l’ordre, multipliant les arrestations comme enquêteur aux homicides. Il a d’ailleurs enquêté sur les activités de l’administration Vaillancourt et partage ses découvertes avec la Sûreté du Québec, ce qui mènera à la création de la Commission Poitras. Il prend sa retraite en 2001.
Politique municipale
Douze ans plus tard, l’appel du service aux citoyens se fait à nouveau entendre. David De Cotis, fondateur d’un tout nouveau parti municipal en pleine ascension, convoite M. Demers pour le poste de maire. Il sera élu en novembre 2013.