Le Parti Laval a profité de la présente campagne électorale pour faire connaître, à la fin août, certains enjeux régionaux qu’il a identifiés au cours de la dernière année.
Ces demandes dont il souhaite sensibiliser les chefs de parti et leurs candidats relèvent de la vie de quartier, de la mobilité et de la gouvernance.
Le chef de l’opposition à l’hôtel de ville, Michel Trottier, suggère des investissements autant dans les infrastructures sportives régionales que les plateaux sportifs de proximité, la construction de chalets d’accueil dans les parcs et boisés et la mise en place de maisons de la culture dans les quartiers.
Mobilité
En matière de mobilité, on aimerait que Québec soutienne la réalisation d’une étude visant l’implantation d’un lien rapide pour relier l’est et l’ouest de Laval et la mise en œuvre d’un embranchement du Réseau express métropolitain (REM) dans l’axe sud-nord – à partir de la gare du Ruisseau (boul. Henri-Bourassa) en direction du terminus du Carrefour. Également, on demande au gouvernement de contribuer à un fonds qui permettrait d’offrir l’autobus gratuit aux étudiants à temps plein au collégial et à l’université.
Gouvernance
Par ailleurs, on demande au prochain gouvernement de procéder rapidement à la récente requête adressée par le greffier de la ville à l’effet d’abroger certaines dispositions de la Charte de Laval qui confèrent au comité exécutif et au maire l’exclusivité de certains pouvoirs.
«Ces modifications contribueront à rétablir la souveraineté du conseil municipal tel que prévu à l’article 3 de la Loi des Cités et Villes», précise l’opposition.
Enfin, elle suggère la «nécessité de rendre obligatoire le principe de colistier dans les villes de 100 000 habitants et plus afin de permettre une saine démocratie et une représentation des oppositions officielles au conseil municipal».