Dans une lettre datée du 2 décembre, adressée au porte-parole de la pétition, le Service de l’ingénierie de la Ville informe que l’ajout d’un panneau «Arrêt» à une intersection doit répondre à certaines conditions liées à des ratios de débit, la vitesse observée, la visibilité, la géométrie et la proximité d’autres intersections contrôlées par des arrêts ou des feux de circulation.
C’est la troisième fois que la Ville est appelée à se pencher sur cette intersection, située dans un secteur résidentiel au quadrant nord-est des autoroutes 440 et 13.
Les normes provinciales édictées par le ministère des Transports, encadrant toute modification à la signalisation routière, se fondent sur «des études démontrant qu’une surréglementation peut engendrer la non-observance des règles de conduite, une augmentation des vitesses des usagers et possiblement une augmentation des risques d’accident».
Voilà ce qu’indique, d’entrée de jeu, le responsable des Relations avec le milieu au Service de l’ingénierie, Normand Pageau, dans la lettre adressée à Tamer Gayed.
Descente d’écoliers
Conseiller indépendant du district L’Orée-des-Bois, Alain Lecompte déplore la décision du Comité de circulation, qualifiant de «dangereuse» cette intersection en raison «de la très longue section où il n’y a pas d’arrêt» sur la rue Justin.
«Cette descente d’écoliers, bien qu’à un arrêt sur [la rue] Jérémie, obstrue la vision des automobilistes circulant sur Justin», dénonce-t-il dans un communiqué publié le 21 janvier. Cela entraînerait «un danger bien présent pour les enfants voulant traverser sur Justin», ajoute le conseiller municipal.
À cet égard, la Ville suggère aux pétitionnaires de s’informer auprès de leur commission scolaire de la possibilité de faire descendre les écoliers à un endroit plus propice que la rue Jérémie.
Technicien en génie civil, M. Pageau concède que bien que «très efficaces et respectés, les signaux clignotants des autobus scolaires ne s’adressent pas aux usagers de la route circulant de façon perpendiculaire à l’autobus».