Une étude menée par l’Association canadienne des automobilistes (CAA) a révélé que le mauvais état des routes du Québec coûte annuellement près de 1,4 milliard $ à la population québécoise.
Il s’agit de la toute première étude à chiffer le coût imposé aux automobilistes par la situation du réseau routier.
Selon celle-ci, chaque année, l’état des routes coûte 258$ de plus à un conducteur québécois. Il s’agit de plus du double de la moyenne canadienne qui est de 126$.
Les conséquences du piètre état des routes sont multiples. Selon CAA-Québec, celui-ci entraîne une usure prématurée des pneus, augmente la consommation d’essence et engendre des dépenses additionnelles en réparations et en entretien.
Dans le cadre de cette étude, près de 113 000 kilomètres routiers ont été évalués. Parmi ceux-ci, 12% ont été jugés en très mauvais état, 17% en mauvais état et 22% en état «à peine passable».
Ainsi, plus de la moitié des tronçons ont échoué la note de passage.
Solutions proposées
Selon CAA-Québec, certaines actions pourraient rapidement améliorer l’état des lieux et réduire le fardeau financier.
L’Association propose donc de préserver la chaussée en l’entretenant de manière préventive. De plus, elle encourage «les pouvoir publics» à colmater rapidement les nids-de-poule et autres déformations majeures de la route.
Selon le Bulletin de rendement des infrastructures canadiennes 2019, l’investissement d’un dollar dans la préservation de la chaussée permet de retarder entre 6$ et 10$ sur d’éventuelles réparations.
CAA-Québec invite également la population québécoise a utiliser l’outil de signalement Les pires routes afin de déterminer quels tronçons prioriser à travers le Québec. (C.R.)