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Pour sa part, le chef de l’opposition officielle à l’hôtel de ville de Laval, Jean-Claude Gobé, présentera le 13 novembre une première vague d’une dizaine de candidats qui feront campagne sous la bannière d’Action Laval en vue du scrutin du 5 novembre 2017.
L’événement se déroulera lors d’un brunch de financement à la salle Le Palace où on attend la présence de plus de 400 sympathisants, explique M. Gobé, qui briguera à nouveau la mairie. En 2013, il avait obtenu tout près de 25 % des intentions de vote à ce poste.
Du côté du Parti Laval, on est aussi très actif depuis que la formation a été dûment autorisée par le Directeur général des élections du Québec, le 31 mars dernier. Déjà, une douzaine de citoyens – et fort probables candidats – sont à pied d’œuvre dans autant de districts électoraux.
À la mi-octobre, le parti a tenu sa première assemblée générale et adopté ses statuts et règlements, lesquels prévoient le processus de nomination du chef et des candidats à la prochaine élection.
Fondateur et chef intérimaire de cette nouvelle formation, Michel Trottier souligne que le futur chef sera connu vers la fin janvier. «Des gens sont en réflexion», dit-il, tout en soulignant que ce n’est pas le genre de décision qui se prend à la légère.
Choix des candidats
Les deux camps privilégient un comité de sélection aux campagnes d’investiture, souvent sources de divisions au sein des organisations.
MM. Gobé et Trottier s’entendent également pour dire que le processus électif est une entrave au principe même de la parité homme-femme au sein des partis.
Sous la présidence de Me Mario Paul-Hus, avocat spécialisé en droit municipal, le comité de sélection d’Action Laval est composé de quatre membres, dont la conseillère de Chomedey, Aglaïa Revelakis.
«Ce sont des gens très sérieux en qui j’ai totalement confiance», mentionne Jean-Claude Gobé qui, jusqu’à maintenant, n’a pas eu à exercer son vote prépondérant.
Il souligne au passage la présence de Michel Agnaïeff, ancien président de la délégation canadienne pour l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) et ex-président associé du Nouveau Parti Démocratique (NPD) du Canada.
«On est très pointilleux sur l’implication communautaire, le parcours professionnel, la moralité, l’intégrité et la volonté des candidats intéressés de s’occuper des citoyens de leur district», poursuit-il.
Quant au Parti Laval, son comité exécutif nouvellement formé verra à mettre en place dans les prochaines semaines un comité électoral composé de cinq personnes, dont le futur chef. «Les gens pourront poser leur candidature et c’est ce comité qui nommera les candidats [retenus]», soutient M. Trottier, qui a bon espoir d’aligner une équipe complète au printemps prochain.