Les organisateurs du Festival Mosaïque, qui visait à faire découvrir et redécouvrir des artistes issus des diversités culturelles, tirent un bilan positif de la première édition de l’événement.
Au total, près de 1000 festivaliers se sont rassemblés au Village Laval dans les soirées du 26 au 29 août, et ce, malgré une météo changeante.
«Nous sommes très fiers de cette première édition, assure Christine Huard, directrice générale de la Centrale des artistes. À l’image des valeurs de fraternité et d’inclusion du Festival, les artistes et le public ont pu se retrouver et s’unir dans un message d’humanité universelle en provoquant des rencontres heureuses autour de la musique!»
Dans son communiqué, la Centrale précise aussi que «les commentaires entendus sur le site et sur les réseaux sociaux laissaient deviner l’agréable surprise d’une programmation diversifiée, intrigante et propice à la découverte».
Spectacles marquants
Tout au long du Festival Mosaïque, les DJ du Worldwide Soundsystem et leurs invités ont contribué à créer une ambiance dès l’ouverture des portes du Village Laval à 19h.
Ils étaient ensuite suivis par les spectacles de plusieurs artistes, dont Fwonte lors de la première journée. Il s’agissait de son premier spectacle devant public depuis le début de la pandémie et il avait visiblement le cœur à la fête.
Il a été suivi par TEKE::TEKE qui, selon les organisateurs, est «l’un des bijoux de cette première édition». Le duo est arrivé sur scène en masques et kimonos, racontant une histoire à l’aide d’instruments traditionnels japonais et de guitares électriques au grand plaisir du public.
Le lendemain, ce fût au tour de Laraw et Sarahmée de performer sur la scène installée au cœur du quadrilatère Montmorency. La première, originaire de Laval, a partagé sa vulnérabilité et les enjeux qui la touchent avec le public grâce à sa pop authentique. De son côté, Sarahmée était accompagnée de ses danseuses Lily et Rose et a fait un appel à la célébration en marge des dernières soirées festives de l’été.
Trois spectacles ont plutôt eu lieu le samedi. Après une performance de Danza Descalza, le chanteur MATEO a livré une performance qui «réinvente la musique latine telle qu’on la connait». En effet, il aurait tout de suite mis le public à l’aise, devenant l’une des belles découvertes de cette première édition. Elisapie a ensuite pris le relais sur scène en partagean son folk puissant à une foule attentive.
Deuxième édition
Pour conclure le festival, les organisateurs accueillaient, le dimanche à 20h, Afrikana Soul Sister qui était accompagné de deux invitées spéciales, soit la chanteuse Naxx Bitota, ainsi que la danseuse et chorégraphe N’Goné Gueye. Ensemble, ils ont enflammé la dernière soirée avec une proposition musicale afro-électro.
Notons d’ailleurs qu’en raison du succès de l’événement, la Centrale des artiste a affirmé qu’une deuxième édition est «inévitable pour 2022». (N.P.)