Le Syndicat lavallois des employés de soutien scolaire (SLESS-CSQ) a voté en faveur de la tenue d’une grève équivalant à cinq jours et qui sera exercée au moment jugé opportun.
Cette décision a été prise lors de l’assemblée générale du regroupement syndical tenue le 19 janvier.
Les membres du SLESS-CSQ ont voté en faveur de la grève en raison de leur mécontentement dans le contexte des négociations du secteur public. Selon eux, l’impasse aux tables de négociations est causée par «des offres du gouvernement jugées insultantes».
L’objectif est donc d’envoyer un message clair au gouvernement sur la véritable crise des conditions de travail qui est vécue sur le terrain.
«Il est grand temps que le gouvernement s’occupe des gens qui donnent le service à la population, mentionne Yves Brouillette, président du SLESS-CSQ. […] Quand François Legault mentionne que l’éducation est prioritaire pour lui, est-ce qu’il sait que ce n’est pas avec ses offres qu’il améliorera l’attraction et la rétention du personnel?»
Rappelons qu’une publication de l’Institut de la statistique du Québec a révélé en novembre que la rémunération globale des employés de l’État québécois accusait un retard de 9,2 % par rapport aux autres salariés de la province.
Le SLESS-CSQ représente 47 corps d’emplois du Centre de services scolaire de Laval et dont la moyenne salariale est de 25 000 $ par année.