La présidente-directrice générale de la Communauté hellénique du Grand Montréal (CHGM), Annie Koutrakis, tentera de conserver le comté de Vimy dans le giron libéral.
Le Parti libéral du Canada (PLC) en a fait son choix peu de temps avant le déclenchement des élections fédérales, le 11 septembre, mettant fin du coup à la rumeur qui faisait de l’ex-conseillère municipale et membre du comité exécutif de la Ville de Laval, Jocelyne Guertin, une candidate potentielle à la succession de la députée sortante, Eva Nassif.
Implication communautaire
Première femme à présider aux destinées de cette organisation centenaire représentant quelque 70 000 personnes d’origine grecque à travers la région métropolitaine, Mme Koutrakis a siégé dans le passé aux conseils d’administration du CLSC Norman-Bethune, des Services sociaux helléniques du Québec, une composante essentielle de la CHGM, et de la Chambre de commerce hellénique du Montréal métropolitain. Elle a aussi occupé la vice-présidence du Comité de parents de l’école Socrates-Démosthène.
En toute discrétion
La nomination de la nouvelle porte-couleur libérale dans Vimy s’est faite sans tambour ni trompette, Annie Koutrakis étant simplement apparue la semaine dernière sous l’onglet «Candidats de 2019» du site du PLC.
Du côté de l’Association libérale régionale de Vimy, c’est silence radio.
Comme il l’avait fait le 18 août dernier alors qu’on cherchait à connaître le sort qui attendait la députée Eva Nassif, le président Giuseppe Margiotta a ignoré notre courriel du 13 septembre.
Cette fois, on cherchait à savoir comment avait été accueillie la nomination de la nouvelle candidate au sein de l’exécutif de l’association régionale et si son président avait l’intention de faire campagne auprès de Mme Koutrakis ou songeait-il à quitter l’organisation libérale.
En entrevue avec La Presse canadienne à la suite de l’annonce du retrait surprise de Mme Nassif, le 20 août, M. Margiotta avait eu des mots durs à l’endroit de la direction du parti à qui il reproche d’avoir «tassé» la députée sortante sans explication et sans avoir consulté les officiers de l’association régionale.
Le président s’était tout de même dit ouvert à travailler à l’élection du futur candidat à être nommé, mais qu’il exigerait d’abord des instances libérales des réponses à ses questions.