À quelques mois de son ouverture, le nouveau Musée de la santé Armand-Frappier dévoile ses nouvelles couleurs.
Ce mercredi 30 mars, via Zoom, Rosemonde Mandeville et Guylaine Archambault, respectivement présidente du conseil d’administration et directrice générale, ont levé le voile sur la nouvelle image de marque de cette institution muséale enracinée à Laval depuis 28 ans .
ADN
Connu comme le Musée Armand-Frappier depuis son ouverture en 1994, le Centre d’interprétation des biosciences Armand-Frappier répond désormais au nom du Musée de la santé Armand-Frappier.
«Au cours des dernières années, nous avons consulté nos parties prenantes, réfléchi à notre développement stratégique et surtout imaginé le projet culturel que nous souhaitions proposer à nos publics», a fait valoir Mme Mandeville avant d’ajouter que la nouvelle appellation «s’est imposée tout naturellement».
L’ajout du mot «santé» à la dénomination sociale coulait de source puisque c’est «la thématique à laquelle l’institution se consacre, un sujet incontournable pour le bien-être de l’humanité, des autres espèces et de l’environnement», explique-t-on.
Incidemment, l’exposition permanente 4, 3, 2, 1… Santé! qui inaugurera, l’automne prochain, les nouvelles installations muséales sur le site du Cosmodôme explorera la santé à quatre échelles différentes, à savoir des molécules à la planète en passant par les individus et les populations de toutes espèces, signale l’âme dirigeante du Musée, Guylaine Archambault.
«Avec la complicité de nos partenaires, nous souhaitons susciter l’émerveillement et assouvir la curiosité de nos visiteurs […] nous outiller tous à prendre soin de nous, de notre communauté et de notre planète», a-t-elle précisé.
Identité visuelle
La nouvelle identité visuelle du Musée de la santé Armand-Frappier a été développée en collaboration avec l’agence Tam-Tam\TBWA. «Le symbole F. globuleux du logo évoque les formes organiques de l’univers du vivant et deviendra un élément phare de la marque, notamment grâce à son usage sur les plateformes numériques.»
Le dévoilement de cette signature coïncidait justement avec le lancement d’un nouveau site web accessible à museefrappier.org, qui présente l’ensemble de sa programmation éducative et culturelle. «La section Espace scientifique donne accès à des contenus supplémentaires, dont plusieurs vidéos, et sera régulièrement bonifiée au fil des mois et des ans», indique l’institution, qui a été accompagnée par l’agence Chacha communications lors de la conception et de la réalisation du site.
Dr Armand Frappier
Trois ans après le décès de ce pionnier de la recherche en microbiologie, le Musée Armand-Frappier ouvrait ses portes en 1994 au 520, boulevard des Prairies, là où les activités se poursuivent jusqu’au 23 juin.
D’abord présidé et dirigé par sa fille Lise Frappier-Davignon, le Musée se donne pour mission de commémorer la mémoire du Dr Frappier tout en faisant la promotion des connaissances scientifiques auprès du grand public, notamment auprès des enfants.
«On est les gardiens du patrimoine de l’œuvre de ce grand chercheur pionnier de la médecine préventive au Québec», a rappelé fièrement la directrice générale, Guylaine Archambault.
Fierté partagée par la présidente du conseil d’administration, Rosemonde Mandeville, qui a eu «le grand privilège» de le côtoyer pendant quatre ans. «C’était un grand homme, un bâtisseur et un visionnaire, a-t-elle indiqué en saluant son héritage. Il a consacré sa vie à lutter contre les maladies infectieuses comme celle à laquelle nous faisons face depuis plus de deux ans».
Rappelons qu’en 1938, s’inspirant du modèle de l’Institut Pasteur, Dr Frappier fondait à Laval-des-Rapides l’Institut de microbiologie et d’hygiène de l’Université de Montréal.
Trente-quatre ans plus tard, en 1972, cette institution devenait une des constituantes de l’Université du Québec, puis un des quatre centres de recherche de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) en 1999. C’est autour de l’Institut Armand-Frappier que Laval déployait en 1989 son Parc scientifique et de la haute technologie et, en 2001, la Cité de la biotechnologie et des sciences de la vie du Grand Montréal.
Prélude
Conseillère municipale de Sainte-Rose et élue responsable des organismes culturels lavallois, Flavia Alexandra Novac a qualifié ce dévoilement de «beau prélude» à l’ouverture du musée prévue à l’automne dans de nouvelles «installations spacieuses et lumineuses» qu’elle a eu l’occasion de visiter.
Elle a fait valoir le «rôle essentiel» que joue cette institution lavalloise dans «la vulgarisation et la diffusion des connaissances» en matière de santé humaine et des sciences de la vie.
Si le nouveau musée accueillera ses premiers visiteurs dans quelques mois, ceux-ci y accéderont par une entrée temporaire, le temps d’aménager un hall d’entrée commun avec le Cosmodôme. L’inauguration officielle du pôle muséal couvrant l’infiniment petit à l’infiniment grand aurait lieu au début du printemps 2023.
À lire aussi: Cosmodôme et Musée Armand-Frappier: 7 M$ pour sceller l’union