À moins d’un an des élections, le Mouvement lavallois – Équipe Marc Demers a mis en ligne une carte interactive présentant 1000 réalisations «dont plusieurs engagements électoraux» depuis la prise du pouvoir en novembre 2013.
Marc Demers et Lyne Sylvain, respectivement chef et présidente de la formation politique, lancent ainsi le ML dans une campagne électorale déjà bien entamée.
«C’est un outil unique, facile, intuitif et à la portée de tout le monde», indique Marc Demers en entrevue au Courrier Laval.
La carte géolocalise «850 actions concrètes» entreprises au fil des 7 dernières années sous son administration.
On y recense essentiellement les nouveaux aménagements et mises à niveau des aires de jeux dans les parcs, la réfection et le resurfaçage des rues et boulevards, les mesures d’apaisement de la circulation, l’ajout de trottoirs et de pistes cyclables, mais également les acquisitions de milieux naturels, les casernes et équipements sportifs, culturels et communautaires, nouveaux ou rénovés.
«Les infrastructures représentent un grand défi; ç’a été négligé pendant des décennies», rappelle le maire, précisant que les enjeux de sécurité liés à la circulation figurent parmi les plus importantes préoccupations citoyennes depuis son arrivée au pouvoir.
Pour la présidente du parti, cette carte illustre de façon «tangible» les réalisations dans tous les districts, voire les milieux de vie de proximité pour l’ensemble des Lavallois, précise-t-elle.
150 politiques
Par ailleurs, la carte énumère 150 politiques de nature plus régionale mises en place à Laval, lesquelles sont regroupées sous huit thèmes dont celui de l’éthique et la gouvernance. À cet égard, le maire Demers cite la récupération de plus de 50 M$ des sommes détournées par la collusion et la création du Bureau d’intégrité et d’éthique de Laval (BIEL) et du Secrétariat à la gouvernance.
«On a réussi à regagner la confiance de la communauté lavalloise face à l’administration municipale et faire travailler tous les acteurs ensemble», se félicite-t-il en évoquant les années troubles sous l’ancienne administration. Il estime également avoir relevé le défi de concilier la protection de l’environnement avec une saine gestion des finances publiques.
En matière de planification urbaine, M. Demers n’est pas peu fier de la vision stratégique Laval 2035, du nouveau schéma d’aménagement révisé et de la refonte des règlements d’urbanisme en cours, d’autant qu’ils reflètent les aspirations exprimées par les Lavallois, soutient-il. «Jamais n’y a-t-il eu autant de consultations publiques que depuis 6 ans, fait valoir le maire en faisant allusion à la Politique de consultation publique et de participation citoyenne créée en 2015. Une des valeurs de notre parti politique est que le citoyen doit être à l’origine des décisions et orientations».
Un 3e mandat?
Quant à savoir si Marc Demers sollicitera un 3e mandat à la mairie en 2021, il faudra sans doute attendre au printemps prochain pour connaître la réponse.
«Être maire de la ville de Laval, ce n’est pas un emploi, c’est un mode de vie, répond-il tout en précisant que si rien n’est exclu pour l’instant, son épouse sera partie prenante de la décision.
Revenant sur la «surprise» qu’il a eue au cours de la dernière campagne électorale, alors qu’il recevait un diagnostic de cancer de la prostate, M. Demers affirme que sa conjointe et lui passeront un examen médical avant de se prononcer sur son avenir politique.
Cela dit, la santé «va très bien», rassure celui qui a subi avec succès une intervention en 2018.
Rappelons qu’en juin dernier, le chef de l’opposition officielle, Michel Trottier, confirmait sa candidature à la mairie de Laval pour 2021, que Sonia Baudelot a été nommée à la chefferie d’Action Laval le 5 novembre et que le conseiller municipal indépendant Michel Poissant, qui a aussi des visées sur la mairie, a réservé le nom Laval citoyens auprès d’Élections Québec en octobre.
