Le gouvernement du Canada a publié le rapport final du Comité consultatif sur le droit à la déconnexion.
L’objectif de celui-ci était de mener vers l’élaboration d’une politique permettant aux travailleurs employeurs des industries sous réglementation fédérale de se déconnecter de leurs appareils électroniques à la fin de leurs journées de travail sans craindre pour leur sécurité d’emploi.
En effet, près de la moitié des Canadiens auraient déclaré que leur santé mentale s’était détériorée durant la pandémie, notamment en raison de cette disponibilité exigée en tout temps pour certains.
Parmi les recommandations émises par le Comité, notons la rémunération des employés pour le travail effectué, l’équilibre entre le travail et la vie privée, ainsi que le besoin de flexibilité chez les travailleurs et les employeurs.
«À l’heure actuelle, le lieu de travail est le principal champ de bataille pour la santé mentale, a mentionné Seamus O,Reagan Jr., ministre du Travail, par voie de communiqué. La pandémie est venue brouiller la ligne entre le travail et la vie privée, et plus que jamais, il est important de fixer des limites.»
Rappelons que le concept du droit à la déconnexion a émergé en France, en 2017, dans un nouvel ensemble de lois sur le travail. La législation française exige que les employeurs comptant 50 employés ou plus mettent en place une politique sur l’utilisation des téléphones intelligents.
Au Canada, un plan devrait être mis en place prochainement en fonction des différentes recommandations du Comité créé à cet effet. (N.P.)