«On n’en veut pas dans notre cour», a clairement signifié Émilio Migliozzi à la dernière séance du conseil municipal, évoquant «le bruit assourdissant de ces motos».
Les quelque 200 signataires de la pétition qu’il déposait ce soir-là craignent pour la quiétude du voisinage. «Une pétition qui doit valoir 1 M$ en taxes», a appuyé le résident du Bergerac en s’adressant au maire Marc Demers.
«Je peux comprendre vos craintes, toutefois il y a des règlements concernant le bruit et la nuisance que le concessionnaire sera obligé de respecter», a tenté de le rassurer Marc Demers.
Ce dernier a aussi rappelé à M. Migliozzi qu’à partir du moment où le zonage en vigueur est respecté, il n’y a rien que la Ville puisse faire.
Bon voisinage
Directeur du concessionnaire Harley-Davidson-Laval, Martin Pelletier assure pour sa part qu’il est résolu à entretenir des rapports de bon voisinage avec l’Association des résidents du Bergerac.
«C’est dans notre intérêt. Nous, on ne veut pas faire de trouble», insiste-t-il, ajoutant que 90 % des Harley-Davidson ne sont pas modifiées.
Trop à l’étroit dans l’établissement qu’il occupe en bordure de l’autoroute 440 Ouest, le concessionnaire déménagera ce printemps au 3255, rue Jules-Brillant.
Le bâtiment industriel qui l’accueillera double sa superficie de plancher à plus de 30 000 pieds carrés.
«Le bail est signé depuis novembre et nous sommes en attente de soumissions pour procéder à la reconfiguration des espaces intérieurs», termine M. Pelletier.