L’administration Demers se dote d’une politique de gestion écoresponsable du matériel roulant afin de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre (GES).
Au conseil municipal de septembre, les élus ont adopté un plan d’action établissant des cibles quant à l’électrification de la flotte des véhicules municipaux.
«Cette politique devient un guide pour nos équipes et représente notre engagement envers une mobilité durable […] comme établi dans la vision stratégique Laval 2035 : urbaine de nature», fait valoir la responsable des dossiers de l’environnement au comité exécutif, Virginie Dufour.
Un millier de véhicules
Mine de rien, le parc automobile municipal totalise quelque 1000 véhicules et équipements motorisés.
Cette flotte corporative, qui comprend notamment les véhicules des Services de police et sécurité-incendie, est responsable de près de 47 % des émissions liées aux activités de la Ville, d’où l’adoption d’une politique pour en assainir le bilan.
Priorité
Cinq grandes orientations guideront les décisions et actions de la Municipalité au cours des années à venir, dont la plus significative demeure la poursuite du programme d’électrification de ses véhicules.
«La Ville possède déjà une quarantaine de véhicules légers verts (hybrides ou électriques) et quelques véhicules lourds et spécialisés électrifiés, incluant des vélos, des surfaceuses à glace et des chariots électriques élévateurs», peut-on lire dans un communiqué publié à la suite de l’adoption de la politique, le 1er septembre.
Sécurité incendie
Aux 6 véhicules 100 % électriques acquis récemment par le Service de sécurité incendie devraient s’en ajouter 4 autres d’ici les prochains mois, citent en exemple les autorités municipales pour témoigner d’un «virage bien entamé».
L’objectif ici est de détenir une flotte entièrement électrifiée d’ici 2030, une cible qui exclut toutefois «les camions de combat», précise-t-on.
«L’électrification se poursuivra par phase à l’échelle de l’organisation et sera effectuée selon la désuétude de l’équipement. Les évolutions technologiques seront également surveillées et elles seront intégrées si elles permettent de répondre aux besoins.»
Autres orientations
Le contrôle de la consommation d’énergies fossiles, l’optimisation et la gestion intelligente du matériel roulant de même que la formation et la sensibilisation des employés complètent les grandes orientations de cette nouvelle politique de gestion écoresponsable.
Précisons que derrière le transport, la consommation énergétique (éclairage, chauffage et ventilation) dans les bâtiments et autres installations municipales est le 2e plus grand émetteur de GES à la Ville.
La troisième et dernière source en importance émane des usines de traitement des eaux usées du territoire, alors que le procédé chimique utilisé contribue dans une proportion avoisinant les 25 % de l’ensemble des gaz à effet de serre produit par la Municipalité.