Le gouvernement du Canada a souligné, le 24 novembre, l’ouverture officielle du Collège des consultants en immigration et en citoyenneté.
Celui-ci est désormais l’organisme de réglementation officiel des consultants en immigration et en citoyenneté à l’échelle du pays. Tous les consultants rémunérés pour leurs services devront être autorisés par celui-ci pour exercer leur profession et travailler avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.
«Le nouveau Collège des consultants en immigration et en citoyenneté veillera à ce que les aspirants Canadiens reçoivent les conseils professionnels et honnêtes qu’ils méritent et renforcera notre système d’immigration afin qu’il continue de bâtir le Canada de demain», a mentionné Sean Fraser, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, par voie de communiqué.
L’organisme sera également doté de nouveaux outils et pouvoirs lui permettant d’enquêter sur les cas d’inconduite professionnelle et de prendre des mesures disciplinaires à l’endroit des consultants.
Il permettra aussi de protéger le public des consultants n’ayant pas de permis d’exercice en entrant dans le lieu de travail d’un consultant pour recueillir de l’information dans le cadre d’une enquête, en assignant des témoins à comparaître et à témoigner devant son comité de discipline, ainsi qu’en demandant une injonction à un tribunal pour empêcher un intervenant n’ayant pas de permis d’exercice de fournir des conseils sans autorisation.
Notons que ce nouveau Collège fait partie d’importantes mesures prises au cours des dernières années pour lutter contre la fraude dans le système d’immigration canadien. Il s’appuie notamment sur un investissement de 50 M$ fait dans le cadre de cette même lutte et l’élaboration de nouveaux outils d’information pour aider les demandeurs à reconnaître les activités frauduleuses. (N.P.)