Un sondage, mené par le Comité de concertation adoption Québec, révèle que la majorité des Québécoises et des Québécois est touchée par ou s’intéresse à l’adoption. Toutefois, les services en adoption existants restent méconnus.
Parmi les personnes sondées, les deux tiers ont affirmé connaître une personne adoptante ou adoptée.
De plus, 80% reconnaissent les défis particuliers au plan psychologique et affectif de l’adoption. D’ailleurs, près de sept personnes sur dix considèrent l’adoption comme étant plus difficile que de devenir parent biologique.
«Bien qu’il y ait une belle ouverture, l’adoption ne touche directement qu’un petit nombre de familles, souligne Esteban Orlando-Fleurant, co-directeur de RAIS – Ressource Adoption, via communiqué. Cela a pour effet que de nombreux mythes et préjugés demeurent, qu’il faut souvent défaire dans nos organismes comme dans nos vies personnelles».
Cependant, seulement 20% des personnes concernées de près par l’adoption connaissent les services psychosociaux destinés à la triade adoptive.
« La méconnaissance des services fait en sorte que des gens souffrent en silence et attendent longtemps avant de trouver du soutien adéquat, explique Catherine Desrosiers, directrice générale de l’Association Emmanuel, par voie de communiqué.
Afin de pallier cette situation, un répertoire regroupant les divers organismes qui œuvrent en adoption a été créé, soit le Portail Adoption Québec. (C.R.)