«Nous déplorons que Ville de Laval ne vise pas clairement la conservation des petits milieux boisés qui, malgré leur taille réduite, jouent un rôle essentiel pour le bien-être des Lavallois», affirme le président de l’Association, Réjean Gravel, dans un communiqué publié à la fin janvier.
Objectifs souhaités
L’APBSD et ses partenaires prônent la conservation à Laval de 17 % du territoire en milieux naturels, un minimum de 30 % de couvert forestier et de plus de 20 écoterritoires reliés entre eux.
«L’atteinte d’une forêt urbaine résiliente et performante n’est possible que par la défense de ces cibles ambitieuses visant à reconnaître l’apport des bois existants», poursuit M. Gravel.
À cet égard, il souligne que les espaces boisés représentent près de 60 % de la canopée lavalloise, d’où l’importance de les protéger. D’autant que l’indice de canopée actuel se chiffre à 21 %, loin derrière la couverture souhaitée de 30 %.
Collaboration
Enfin, l’Association pour la protection du boisé Sainte-Dorothée offre toute sa collaboration à la Ville afin d’intégrer ces objectifs à la Politique de l’arbre de même qu’au schéma d’aménagement et de développement révisé auquel planche actuellement les instances municipales.
Incidemment, les consultations citoyennes menées en 2015 dans la foulée de la révision du schéma portaient, entre autres, sur les 1400 hectares de couvert forestier privé et public recensés à Laval, nommément quelque 20 secteurs boisés d’intérêt ciblés par un important Règlement de contrôle intérimaire.