Les faits avaient été rapportés par le journaliste de TVA Nouvelles, Yves Poirier, qui détenait des documents confidentiels. La tenue de l’enquête a été mise à jour cette semaine par l’Agence QMI.
«Lorsque nous avons vu que le journaliste avait des documents avec de l’information nominative et confidentielle, nous avons effectivement ouvert une enquête, mentionne Evelyne Boudreau, des Affaires publiques de la Police de Laval, ajoutant que la démarche n’impliquait aucunement de l’écoute électronique. Nous nous sommes limités à celui qui a donné la contravention et qui l’a transmise.»
La policière a indiqué que l’enquête n’avait finalement pas permis de connaître l’identité de la personne qui a parlé aux médias. Elle a aussi souligné qu’une démarche similaire aurait été entreprise même si le citoyen visé n’avait pas été une personnalité connue.
«Le policier prête un serment de confidentialité et si nous constatons qu’il y a eu dérogation, il y a matière à enquête», conclut-elle.