Avec une augmentation de 30 % du nombre de visites depuis 2014, les bibliothèques lavalloises sont passées d’être un simple lieu de lecture à devenir un espace de socialisation et partage offert aux usagers.
«On est conscient qu’il manque des mètres carrés pour mieux desservir la population lavalloise qui est en croissance depuis plusieurs années, affirme Jean-François Roulier, chef de division aux Bibliothèques de Laval. On a fait part de nos préoccupations à la Ville de Laval pour avoir des changements à ce niveau.»
De ce côté, le chef de division ajoute qu’il y a eu des projets de réaménagement dans les dernières années. Surtout, des investissements en technologie numérique ont permis au personnel de se libérer d’autres tâches afin de se rendre encore plus disponible pour le public.
«Les plateformes technologiques ne vont jamais remplacer le besoin d’avoir un espace physique parce qu’on se rend compte que les gens viennent beaucoup à la bibliothèque pour faire autre chose qu’emprunter de livres», explique-t-il.
Plus de bibliothèques
Les statistiques confirment que les bibliothèques restent pour les Lavallois un ancrage physique fort. Le nombre de connexions informatiques, donc de sessions ouvertes sur les ordinateurs, a augmenté de 57% depuis 2015.
«On voit de plus en plus des élèves qui attendent les parents à la bibliothèque après l’école, affirme Véronique Pharand, responsable des services professionnels aux Bibliothèques de Laval. Il y a aussi des ados qui font des travaux d’équipe ou des enfants qui viennent la fin de semaine jouer avec leur parent»
Le nombre d’accès à l’Internet sans-fil a aussi augmenté de 32% depuis 2015 et la consultation sur place de 20% depuis 2014.
Jean-François Roulier mentionne que les bibliothèques ont un taux d’abonnement actif de seulement 16%, mais qu’une étude de marché réalisée il y a quelques années confirme que presque la moitié des Lavallois fréquentent les lieux.
«Pour nous, c’est une belle réussite de savoir que les gens viennent utiliser les bibliothèques pour toutes sortes d’activités, déclare Véronique Pharand. Il y a beaucoup de ressources numériques à la disposition des gens et on fait des efforts pour apprendre à tous les usagers à les utiliser.»
Dans le futur, les Bibliothèques de Laval souhaitent développer davantage l’espace virtuel qui compte en ce moment 17 000 documents sur son portail.
«Notre collection physique s’est maintenue dans les dernières années parce qu’on n’a pas plus de place dans nos rayons, avoue Jean-François Roulier. Cependant, la collection numérique a augmenté de 30% entre 2017 et 2018.»