Âgé de 11 ans, Justin a été choisi comme ambassadeur par Hockey Canada pour le mois de février. Il a également été honoré par Hockey Québec et Hockey Laval pour son courage, sa persévérance et sa grande détermination.
Né avec des malformations aux genoux, Justin a dû repousser son rêve de pratiquer notre sport national de quelques années. «J’ai toujours rêvé de jouer au hockey, lance le jeune garçon les yeux brillants. Malgré mes deux opérations, mon désir de jouer au hockey était toujours aussi grand.»
Opéré aux genoux
Justin est passé sous le bistouri à deux reprises. Le petit garçon a été opéré à la fin de sa première année scolaire alors qu’il fréquentait l’école Le Petit-Prince. Quatre ans plus tard, il est à nouveau opéré à son autre genou au début de l’année scolaire. Il a même fait l’école à la maison durant sa réhabilitation de huit semaines avant de retourner à l’école Marc-Aurèle-Fortin.
«Justin a dû réapprendre à marcher, souligne fièrement sa mère, Julie Dignard. Il ne voulait pas faire de la physiothérapie, mais en a fait trois à cinq fois par semaine. C’était très difficile pour lui. C’est un petit garçon très persévérant. Il est un modèle pour plusieurs.»
Grande fierté
Le porte-couleurs des Grizzlys était loin de se douter qu’il jouerait un jour au hockey. Afin de réaliser son rêve, Justin a suivi quelques cours de patinage et il porte des orthèses aux genoux. La glace et les anti-inflammatoires font partie de son quotidien. Il savoure pleinement ses présences sur la glace, mais surtout tous les honneurs qu’il a reçus.
«Je suis très heureux d’avoir été récompensé de la sorte, avoue celui qui a comme idole Brendan Gallagher, des Canadiens de Montréal. Je ne pensais pas avoir autant d’attention. J’étais fier de gagner le Trophée Pierre-Gervais remis à l’athlète masculin de l’année à Laval en compagnie du gardien de but midget AAA. Hockey Canada m’a remis un chandail comme ambassadeur et Hockey Québec m’a donné une plaque.»
Outre les honneurs individuels, Justin a connu une saison de rêve avec les Grizzlys qui ont remporté le titre de la saison régulière, des séries éliminatoires et des Championnats régionaux. La saison a pris fin abruptement en quart de finale des Championnats Interrégionaux alors que les Tigres de Victoriaville l’ont emporté par jeu blanc, le 7 avril, à l’aréna Roberto Luongo, à Saint-Léonard. Cette même formation a ensuite raflé les grands honneurs dans l’atome C.
Justin espère que son histoire pourra inspirer d’autres jeunes. «Mon mot d’ordre est de ne jamais lâcher. Quand on veut, on peut!» conclut Justin Charest.
Crainte
Julie Dignard ne s’en cache pas. Elle est craintive lorsque son fils entre en contact avec un autre joueur sur la patinoire. «Au début, je fermais les yeux, lance-t-elle. Après les contacts, nous avons un code. Il lève le pouce pour me dire que tout va bien. Ça me réconforte.»
Éric Charest, le père, et Julie Dignard ne l’ont pas eu facile au cours des dernières années avec de nombreuses visites à l’hôpital et à la clinique de physiothérapie. «Sa grande sœur, Mégan, a aussi cette malformation. Nous avions deux enfants en béquilles. Le cas de notre fille est moins prononcé. Justin est un exemple de courage aussi pour sa sœur qui l’a toujours protégé», termine Julie Dignard.
Âgé de 11 ans, Justin a été choisi comme ambassadeur par Hockey Canada pour le mois de février. Il a également été honoré par Hockey Québec et Hockey Laval pour son courage, sa persévérance et sa grande détermination.
Né avec des malformations aux genoux, Justin a dû repousser son rêve de pratiquer notre sport national de quelques années. «J’ai toujours rêvé de jouer au hockey, lance le jeune garçon les yeux brillants. Malgré mes deux opérations, mon désir de jouer au hockey était toujours aussi grand.»
Opéré aux genoux
Justin est passé sous le bistouri à deux reprises. Le petit garçon a été opéré à la fin de sa première année scolaire alors qu’il fréquentait l’école Le Petit-Prince. Quatre ans plus tard, il est à nouveau opéré à son autre genou au début de l’année scolaire. Il a même fait l’école à la maison durant sa réhabilitation de huit semaines avant de retourner à l’école Marc-Aurèle-Fortin.
«Justin a dû réapprendre à marcher, souligne fièrement sa mère, Julie Dignard. Il ne voulait pas faire de la physiothérapie, mais en a fait trois à cinq fois par semaine. C’était très difficile pour lui. C’est un petit garçon très persévérant. Il est un modèle pour plusieurs.»
Grande fierté
Le porte-couleurs des Grizzlys était loin de se douter qu’il jouerait un jour au hockey. Afin de réaliser son rêve, Justin a suivi quelques cours de patinage et il porte des orthèses aux genoux. La glace et les anti-inflammatoires font partie de son quotidien. Il savoure pleinement ses présences sur la glace, mais surtout tous les honneurs qu’il a reçus.
«Je suis très heureux d’avoir été récompensé de la sorte, avoue celui qui a comme idole Brendan Gallagher, des Canadiens de Montréal. Je ne pensais pas avoir autant d’attention. J’étais fier de gagner le Trophée Pierre-Gervais remis à l’athlète masculin de l’année à Laval en compagnie du gardien de but midget AAA. Hockey Canada m’a remis un chandail comme ambassadeur et Hockey Québec m’a donné une plaque.»
Outre les honneurs individuels, Justin a connu une saison de rêve avec les Grizzlys qui ont remporté le titre de la saison régulière, des séries éliminatoires et des Championnats régionaux. La saison a pris fin abruptement en quart de finale des Championnats Interrégionaux alors que les Tigres de Victoriaville l’ont emporté par jeu blanc, le 7 avril, à l’aréna Roberto Luongo, à Saint-Léonard. Cette même formation a ensuite raflé les grands honneurs dans l’atome C.
Justin espère que son histoire pourra inspirer d’autres jeunes. «Mon mot d’ordre est de ne jamais lâcher. Quand on veut, on peut!» conclut Justin Charest.
Crainte
Julie Dignard ne s’en cache pas. Elle est craintive lorsque son fils entre en contact avec un autre joueur sur la patinoire. «Au début, je fermais les yeux, lance-t-elle. Après les contacts, nous avons un code. Il lève le pouce pour me dire que tout va bien. Ça me réconforte.»
Éric Charest, le père, et Julie Dignard ne l’ont pas eu facile au cours des dernières années avec de nombreuses visites à l’hôpital et à la clinique de physiothérapie. «Sa grande sœur, Mégan, a aussi cette malformation. Nous avions deux enfants en béquilles. Le cas de notre fille est moins prononcé. Justin est un exemple de courage aussi pour sa sœur qui l’a toujours protégé», termine Julie Dignard.