Initiée l’automne dernier, cette grande virée qui en était à sa sixième région a pour objectif de faire connaître aux dirigeants d’entreprises manufacturières les outils à leur disposition pour faciliter l’intégration de nouvelles technologies, la modernisation de leurs installations et l’exportation de leurs produits.
Capital disponible
«Le problème ce n’est pas l’argent, ce sont les bons projets», explique Saul Polo, député de Laval-des-Rapides et adjoint parlementaire de la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation.
Il en veut pour preuve l’enveloppe de 700 M$ que le gouvernement du Québec et son bras économique investisseur offrent en aide directe et en prêt avec ou sans intérêt sur un horizon de trois ans.
«Pour diverses raisons, certains ont pu reporter des projets de modernisation ou de robotisation», soutient M. Polo qui voit en la présente tournée une façon de leur administrer un électrochoc. On espère que les entrepreneurs vont saisir l’occasion et prendre contact avec les conseillers d’IQ et du ministère régional de l’Économie.»
Incontournable
Dans la foulée d’accélérer l’innovation manufacturière auprès des participants, le pdg de Manufacturier et Exportateur du Québec, Éric Tétreault, a animé un panel formé de trois dirigeants manufacturiers lavallois qui portait sur les meilleures pratiques d’affaires.
Pour le PDG d’Investissement Québec, Pierre Gabriel Côté, les entreprises du secteur manufacturier n’ont d’autre choix que de prendre le virage numérique si elles veulent survivre.
«En un mot, elles doivent innover pour offrir des produits à haute valeur ajoutée, réduire leurs coûts et les délais de production, maximiser les compétences de leurs employés et allonger le cycle de vie de leurs produits.»