Les enseignants du Collège Montmorency ont déclaré une grève pour la justice climatique ce vendredi 23 septembre et se sont regroupés non loin de la porte principale de l’établissement, soit celle donnant sur le boulevard de l’Avenir, pour manifester leur mécontentement.
«La crise climatique n’est pas très présente dans la campagne électorale et on trouve ça un peu perturbant, souligne Amélie Therrien, présidente du Syndicat des enseignantes et enseignants du cégep Montmorency (SEECM). Il faut absolument se mobiliser collectivement pour répondre à ce manque de volonté politique.»
Dès 7h, une partie des membres du SEECM sont allés faire du piquetage devant le cégep.
Notons que ces derniers ont répondu à l’appel de Travailleuses & Travailleurs pour la justice climatique (TJC) afin de se mobiliser pour la cause.
D’ailleurs, en après-midi, certains des mêmes membres présents au Collège Montmorency se déplaceront à Montréal pour se joindre à la grande manifestation dans le cadre des Vendredis pour l’avenir.
«Pour les enseignants de Montmorency, la solution climatique n’est pas technique, mais politique, affirme le SEECM. Elle dépend directement de notre capacité à nous organiser et à limiter collectivement notre consommation, dans un souci de justice. En ce sens, elles et ils demandent notamment une sortie complète des énergies fossiles d’ici 2030, ainsi qu’un réinvestissement massif dans les services publics et le filet social.»
Événement à répéter
Amélie Therrien note qu’il est encore trop tôt pour déterminer s’il y aura d’autres grèves pour la justice climatique pendant la session.
«Je crois que nous allons en discuter davantage après la première manifestation afin de voir si tout se passe bien, mentionne-t-elle. Plusieurs facteurs doivent être pris en considération pour définir si c’est une expérience à refaire.»
Néanmoins, les membres du SEECM considèrent qu’il s’agit de leur devoir de montrer le chemin.
«Si on garde ceci à l’esprit, on pourrait imaginer qu’effectivement, ça pourrait se reproduire», conclut la présidente.