Figure emblématique de la vie culturelle estivale lavalloise depuis 10 ans, le fondateur du Mondial Choral en est exclu.
«On ne l’a pas considéré puisqu’au printemps dernier, quand on a reçu notre mandat d’établir une programmation, on nous a dit d’attendre à la fin de l’année […] qu’on nous donnerait le feu vert au moment opportun et on n’a pas eu de feu vert», explique le directeur général de la Corporation des célébrations 2015, François Leblanc.
Rappelons qu’en juin dernier, alors que le Mondial Choral battait son plein, le maire Marc Demers avait déclaré au Courrier Laval que la Ville évaluerait les retombées de cet événement, qu’elle finançait à hauteur de 1,4 M$, avant d’entreprendre toutes négociations en vue d’un éventuel retour en 2015.
Déjà, on savait les rapports plutôt tendus entre Gregory Charles, habitué d’avoir les coudées franches, et la nouvelle administration municipale, qui lui réclamait soudainement des comptes.
La fin du Mondial Choral
Gregory Charles, qui jonglait depuis deux ans à diverses façons de marquer le 50e anniversaire de Laval, a décliné notre demande d’entrevue.
Par l’entremise de son attachée de presse, Elisabeth Roy, l’artiste multidisciplinaire s’en est tenu à cette déclaration écrite, le 26 novembre en fin de journée: «La corporation du Mondial Choral a rempli avec énergie et conviction le mandat de réalisation de l’événement de 2005 à 2014. Au terme de la 10e édition, la Corporation a choisi de ne pas solliciter un mandat pour poursuivre et la 10e édition de l’événement aura été la dernière.»